Ce que ça veut dire concrètement ? Une enquête a enfin été lancée par la justice le jeudi 13 février, dans le cadre d’une procédure pénale. Près d’un an après les révélations du Monde et de la cellule d’investigation de Radio France, qui avaient fait éclater ce scandale au grand jour, la justice doit maintenant faire toute la lumière sur les responsabilités dans cette affaire de fraude massive, tant au niveau des entreprises que des autorités.
Les multinationales Nestlé Waters (Perrier, Vittel, Hépar, Contrex) et Sources Alma (Châteldon, Vichy, Cristaline), qui s’étaient jusque-là murées dans un silence inacceptable, vont devoir répondre de leurs actes face à la justice, notamment pour « pratiques commerciales trompeuses ».
Et pourtant, ce n’était pas gagné : juste avant l’été, le parquet d’Epinal avait décidé de clore le dossier à l’encontre de Nestlé Waters Grand Est. Une véritable tentative de mettre l’affaire sous le tapis, en proposant à notre association de se contenter d’une compensation financière de la part de la multinationale, en chiffrant le “préjudice” subi. Hors de question : Foodwatch avait bien sûr refusé cet argent et porté plainte à nouveau en septembre.
Face à ces entreprises qui se croient au-dessus des lois, plus de 28 000 personnes ont déjà exigé des réponses dans ce scandale, ce qui a permis de faire avancer les choses. Continuons de faire monter la pression : interpellez-les à votre tour !
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