Chère amie, cher ami,
C’est un bras de fer acharné qui oppose POLLINIS au puissant lobby de l’agrochimie et aux décideurs européens, pour mettre fin aux ravages d’un pesticide SDHI tueur d’abeilles sur nos territoires : Jeudi 13 février, devant la Cour de justice de l’Union européenne, votre association a affronté les nombreux avocats du lobby de l’agrochimie Croplife, de la multinationale BASF, ainsi que ceux de la Commission européenne, du Parlement européen et du Conseil de l’UE, avec un double objectif :
>> Obtenir la suspension du boscalid sur l’ensemble du continent européen, un pesticide SDHI dont l’autorisation de mise sur le marché a été prolongée jusqu’en 2026 par la Commission européenne – la sixième prolongation consécutive depuis l’expiration de son autorisation initiale en 2018 – et ce, malgré les multiples alertes des scientifiques documentant ses effets dévastateurs sur les colonies d’abeilles, les vers de terre et l’ensemble de la biodiversité ;
>> Reconnaître l’illégalité du système de prolongations abusives des substances pesticides en Europe qui permet d’en étendre automatiquement leur mise sur le marché sans aucune prise en compte des risques pour la santé humaine et l’environnement !
Pour mettre fin à ce système fou, qui préfère prolonger jusqu’à 10 ans s’il le faut l’autorisation de pesticides toxiques pour le Vivant, plutôt que de risquer d’empiéter sur les intérêts financiers des multinationales agrochimiques et de leurs actionnaires…
… en violation du principe de précaution qui exigerait de stopper immédiatement la vente du boscalid en Europe…
… POLLINIS mène la résistance face aux multinationales de l'agrochimie, à coups d'argumentaires en béton armé sur la toxicité du boscalid et des SDHI pour la biodiversité ; et avec le soutien des citoyens qui nous donnent les moyens de poursuivre la lutte devant les Tribunaux. Selon Laurence Huc – directrice de recherche à l’INRAE et spécialiste des mitochondries sur lesquelles agissent les pesticides SDHI – qui a participé au groupe de travail mandaté par l’autorité sanitaire française pour évaluer le niveau de toxicité des SDHI : « Les SDHI forment, pour moi, le cas le plus évident où le principe de précaution pourrait s’appliquer. » Pourtant, à l’heure où nous vous écrivons, le boscalid continue d’être répandu par centaines de tonnes en France et en Europe, au détriment des abeilles, des pollinisateurs sauvages, et de l’ensemble de la biodiversité.
Mais nous ne lâcherons rien pour faire respecter la nature et nos droits face aux lobbys !
Pour apporter votre soutien à la bataille contre les pesticides SDHI, et nous aider à résister à l’offensive des firmes bien déterminées à nous réduire au silence, faites un don en cliquant ici : |
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