Le sourire est doux, le regard profond et triste d’une misère côtoyée chaque jour dans les ruelles du quartier d’Habena, à la périphérie de la capitale tchadienne. L'infirmière Maïlarmé Taïtouin accueille les visiteurs dans le bureau qui lui sert de lieu de consultation, au sein du centre de santé d’Habena. À l’extérieur du centre, s’étendent les centaines de cases érigées par d’anciens malades. Maïlarmé y prend quotidiennement des nouvelles des familles et des anciens malades ayant besoin de soins. Ce matin-là, deux hommes l'attendent, sur des nattes posées à même le sol, pour des plaies aux pieds devenus insensibles en raison de la lèpre. En 2025, la Fondation Raoul Follereau rénove un bâtiment proche du centre, pour offrir à l'infirmière de meilleures conditions de travail et d'accueil. |
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