jeudi 30 mai 2013

Réflexions.

Plus je sais,
plus je sais
que je ne sais
RIEN

et c’est très bien
ainsi.



La lucidité n’est-elle pas forme extrême, suprême de la folie ?



Une vie, c’est toujours provisoire. Si l’on fait le compte, nous passons infiniment plus de temps à inexister qu’à exister.



L’être humain ne peut se construire que par l’imitation des autres et par l’attention que ceux-ci veulent bien lui accorder. C’est cette dernière qui, dans les premiers temps de la vie, déterminera le sentiment qu’il va avoir de sa propre existence même. Si le regard des autres ne lui accorde aucune espèce d’importance, il ne s’en accordera aucune.
Tel est l’effet – extraordinaire et redoutable – de notre « cerveau mimétique », dont les chevilles ouvrières sont nos neurones miroirs. Dès les tout premiers instants de notre existence, il nous relie à notre entourage d’une manière singulièrement étroite. Nous sommes « programmés » pour imiter, et pour essayer de capter l’attention et, en ce sens, nous naissons dépendants et, donc, infiniment fragiles. Par la suite (du moins dans les sociétés qui promeuvent l’expression de l’individu), tout se passe comme si nous passions notre vie à nous chercher nous-mêmes, à essayer de savoir qui nous sommes, voire à nous « créer » nous-mêmes en opposition aux toutes puissantes influences qui nous ont construites.



Exclure, se désigner un « autre » est, malheureusement, l’un des réflexes les plus communs et les plus spontanés qui existent à l’intérieur des groupes humains.
Pour se sentir exister en tant qu’entité homogène, rassurante, et pour avoir une « cible » qui, en incarnant la différence et la vulnérabilité, se prête à merveille à l’évacuation de la tension, de l’agressivité qui existent dans toute communauté animale, un groupe, très souvent, a besoin d’avoir à sa disposition, c'est-à-dire en son sein ou pas trop loin de lui, un « souffre-douleur », un marginal, un bouc- émissaire.
Quand ce n’est pas « le Juif », « le Noir », « l’étranger », c’est le pauvre, « le Rom », la femme, l’homosexuel, l’albinos, le rouquin, le gaucher  ou, bien sûr, le handicapé et le malade mental.
« Vivement que les extraterrestres arrivent ! » serait-on, à ce compte-là, tenté de dire !



Vivre en groupe, cela veut dire, le plus souvent, exclure, voire harceler, persécuter un « bouc-émissaire ». Le génie du philosophe René GIRARD a été de mettre l’accent sur ce phénomène.
L’Homme est grand, par son empathie, mais celle-ci n’est pas sans limites.
On sait maintenant, par exemple, que notre cerveau ne peut pas gérer, en moyenne, plus de 150 relations sociales.



Il faut toujours s’efforcer de regarder les choses sous des angles différents.



Il existe beaucoup de questions sans réponse. En revanche, il n’existe pas de réponse sans question.



L’origine du savoir est dans la QUESTION, la curiosité. Ceux qui ne se posent jamais de questions n’apprendront jamais rien.



Pour apprendre, il faut toujours regarder les choses en ignorant total. Avec le regard humble et curieux du jeune enfant pour qui tout est surprise.
Seul, l’ignorant a le réflexe, le tic d’interroger tout ce qui l’entoure. Aucun « monsieur-je-sais-tout » ne s’ouvrira jamais à la connaissance réelle.



La certitude n’est pas des choses qui nous aident à « avancer ». Elle fait, en effet, avec la question bien mauvais ménage.
Elle a tendance à fermer les esprits au lieu de les ouvrir. A circonscrire la vue sur le champ des possibles, comme un trou de serrure.





P. Laranco.





mercredi 29 mai 2013

Suzanne DRACIUS au prochain MARCHE DE LA POÉSIE DE PARIS.




  • Bienvenue au Marché de la Poésie, Place Saint-Sulpice, Paris 6e, du jeudi 6 au dimanche 9 juin 2013, stand 607 (entrée libre) :

     Vous êtes chaleureusement conviés au Ti punch poétique le vendredi 7 juin à 18 h, stand 607 :
    - hommage à Aimé Césaire à l'occasion du Centenaire de sa naissance,
    - présentation d'Exquisito Desemparo mestizo, traduction espagnole d'Exquise déréliction métisse (prix Fetkann) de Suzanne Dracius par Veronica Martinez Lira (ouvrage bilingue, éditions Espejo de viento, Mexico, pu
    blié avec le concours du Centre national du Livre et de l'ambassade de France à Mexico),
    avec Suzanne Dracius, Christophe Forgeot, Veronica Martinez Lira, Jocelyn Régina, Julienne Salvat et de nombreux auteurs de Pour Haïti, Plumes rebelles, Partir sans passeport…


    Sur le podium du Marché de la Poésie le vendredi 7 juin entre 14h30 et 15h45, lectures de Suzanne Dracius, Julienne Salvat et autres poètes de Pas d'ici, pas d'ailleurs, anthologie poétique francophone de voix féminines contemporaines coordonnée par Sabine Huynh, Andrée Lacelle, Angèle Paoli et Aurélie Tourniaire (éditions Voix d'encre).


    Du jeudi 6 au dimanche 9 juin, dédicaces stand 607 : 
    Horaires :
    jeudi 14 h - 22 h 30
    vendredi 11 h 30 - 22 h 30
    samedi 11 h 30 - 22 h 30
    dimanche 11 h 30 - 20 h.


    http://poesie.evous.fr/-31e-Marche-de-la-Poesie-.html

    Métro : Saint-Sulpice, Odéon.

Un poème du poète français Alain MINOD.

LE TRAIN PROSODIQUE

Sur les lèvres de la rue
Je m’habitue à une trêve
Hors de la houle des fauves automobiles –
Un frais silence fait foule dans la ville
Et je me saoule de la pluie
Qui enroule le bruit …

Là – l’écorce d’un poème
Lance la sève écaillée
Dans sa veine
Sans force

Oiseau – je scie ma cage
Pour des images
Au biseau

Je prends mon maillet
Pour frapper dans la trame
Trempée dans
L’instant
Et …
Je taille et je transpire …
Mon souffle siffle …
J’aspire la rame
Des mots
Qui coiffent ma soif étayée
Par un bref soleil

J’entame l’inconnu
Qui résonne – émaillé
De traits nus –
Traîne – atone – l’âme cachée
D’un temps haché qui
Détonne en ma
Scène

Mais – c’est une manne
Pour le verbe qui s’envole –
Exacerbé par les vannes ouvertes de la nuit –
A la découverte des ruines du hasard
Qui rime son art puis reluit
En petites étoiles innocentes
Sur la toile urbaine
Du silence
Qui ne fuit plus
Dans la pluie et le bruit

Roule – roule poème
Et que l’indicible entraîne
Le temps devenu
Invisible dans
L’attente mise à nu
Par la nuit




Alain MINOD.

mardi 28 mai 2013

Le talentueux poète belge Arnaud DELCORTE au MARCHE DE LA POÉSIE DE PARIS.










Le SAMEDI 8 JUIN 2013,


à 14H,


au MARCHE DE LA POÉSIE DE PARIS,
sur la PLACE SAINT-SULPICE (Métro : Saint-Sulpice ou Odéon),
au STAND DES EDITIONS L'HARMATTAN (600),


le poète belge 
Arnaud DELCORTE
signera son dernier recueil de poèmes, EDEN
dont voici ci-dessous un extrait :



Patricia LARANCO : trois poèmes.

1.

La longue faucille du vent
se recourbe :
il descend à terre ;
il fauche de son fil de verre
la quiétude des fleurs dressées
qui sursautent;
il étire, distord
arbustes plantes flagellés
comme empoignés par les cheveux

puis violemment précipités
contre la crayeuse lueur
des murs qui nous mord
les rétines.



2.

Au soir, 
l'eau nette de l'étang
capture les nuages roux
qui nagent en sa profondeur
entre ses rides attisées
par la descente
du vent noir :
on dirait de gros poissons-chats
au dos bombé
qui fuient le ciel
abandonné aux ruées sombres
et aux cordillères de nues.


3.

La pluie ramasse les parfums,
elle en extirpe la vigueur;
ils montent du jardin fleuri 
désordre froissé, détrempé.
Une écume d'humidité
traîne sur le poids des buissons,
des murs de tiges avachies
qui croupissent dans l'éclat sourd
de sa mousse aux replis d'argent.
Je traverse
le ciment noir
faufilé entre les massifs
et mes narines sont giflées
d'un feu d'artifice olfactif
bien près de me mettre K.O.





Patricia Laranco.



En CORSE, la prochaine lecture-spectacle "ESCALE POÉTIQUE"






Le CAFÉ U CACCIANINCA se trouve sur la PLACE DU VILLAGE de MOLTIFAU.


Des textes poétiques accessibles et propices au partage par la lecture, un mode de lecture "théâtralisé", cela efficacement sonorisé et éclairé... A noter la participation de Marianghjula ANTONETTI-ORSONI... venez nombreux ;la poésie dans ses aspects les plus vivants sera au rendez-vous !...



dimanche 26 mai 2013

A l'occasion de la FÊTE DES MÈRES, et en hommage à la mienne, cette photopoésie...



HOMMAGE AUX MAMANS MAURICIENNES.







Les mamans mauriciennes

sont douces

comme des bâtons de canne à sucre

dont le jus coule entre les dents





Elles ressemblent à leur contrée

où les fruits sucrés

sont légion;

on les retrouve

avec bonheur

comme on retrouve une maison

pleine de duveteux soleil

cernée d'un jardin plein de fleurs


leurs voix

chantent tel un vent chaud,

une berceuse

de chez nous


comment jamais

les oublier ?


Elles s'installent

dans le cœur !


























Photographie : Léon Laranco.
Texte : Patricia Laranco.

samedi 25 mai 2013

Le cercle ALIENOR.


Aliénor
Cercle de poésie et d'esthétique Jacques G.Krafft

a l'honneur de vous inviter à la séance du
Samedi 8 juin 2013 à 16 h 15 précises

à la Brasserie Lipp (salle du 1er étage)
151, Boulevard Saint-Germain à Paris 6ème



Les poètes du Cercle ALIENOR

*

Michel PASSELERGUE,
Prix ALIENOR 2012

Présenté par Béatrice MARCHAL



La capacité de la salle est limitée par la réglementation sur la sécurité des établissements recevant du public. En cas d’affluence, priorité sera donnée aux adhérents du Cercle. Les autres personnes seront admises dans la limite des places disponibles.

Le Comité Aliénor

Association de la loi de 1901

Consulter notre site sur http://www.cerclealienor.com

A l'UPIM, une conférence-débat sur NIETZSCHE.

Le JEUDI 30 MAI 2013,

à la SALLE DU CONSEIL de la MAIRIE DE PORT-LOUIS,

de 17H à 19H

l' UNIVERSITÉ POPULAIRE DE L'ÎLE MAURICE (UPIM)
vous convie à une
CONFERENCE-DEBAT
animée par
Joseph CARDELLA, professeur de philosophie,

sur
LA VOLONTÉ DE PUISSANCE - 
FRIEDRICH NIETZSCHE

L'appel à contributions de la revue "VENTS ALIZÉS".

La REVUE ELECTRONIQUE VENTS ALIZÉS - poétiques du monde lance un

APPEL A CONTRIBUTIONS

pour son prochain numéro, qui aura pour thème 
LETAN / TEMPS / TIME

Période de soumission : du 15 JUIN au 15 JUILLET 2013
Parution : fin 2013
Adresser vos proposions à : ventsalizesrevue@gmail.com
Pour plus de détails aller sur : 
http://ventsalizes.wix.com/revue#!appels




Temps de triomphes et de frissonnements, d’arrogances, d’invalidités, de bouillonnements multiculturels. Un temps pour des mots de remerciement, de froideur, de métissage. Temps-vrombissement, temps-lassitude. Égratignures des nuits, tortures caressées. Saccages, âges d’or, temps des annexions. Temps-pilori pour redéfinir, pour revendiquer, temps-galaxie de récupérations et de subversions. Temps de spectacle, temps diasporique, temps-jouissance. Notre temps pour retranscrire les constellations dépéries. Un temps de tempêtes lyriques. Mélancolies. Cacophonies. Temps-omission.


A découvrir, le BLOG d'un poète belge de grande qualité...

JEAN BOTQUIN, ÉCRITS :

jeanbotquin.blogspot.com

IN THE PARK, photos, by Patricia LARANCO.

































Photographies : Patricia Laranco
(Tous droits réservés).

jeudi 23 mai 2013

La prochaine séance de "POÈTES EN RÉSONANCE", à Paris.

VENDREDI 31 MAI 2013


à 20H


à LA COMPAGNIE RÉSONANCES,
8 rue Camille-Flammarion,
75018 Paris


Le Marché de la Poésie et POÈTES EN RESONANCE
vous convient à une
LECTURE DE POESIES
des auteurs
Edith AZAM
Ariane DREYFUS
Matthieu GOSZTOLA
Vincent GUILLIER
Daniel POZNER

accompagnés des musiciens
Louise et Patrick MARTY



ENTREE LIBRE

Accueil prévu pour les enfants.



la soirée se poursuivra autour d' une collation festive.

Un petit peu de "philosophie"...


Dans la mesure où elle suscite chez l’homme des sensations et des pulsions physiques, physiologiques liées à l’excitation sexuelle, la femme se voit associée par lui à ce qu’il y a, en lui, de moins « civilisé », de moins contrôlable.
De là résulte, peut-être, cette exclusion de la gent féminine de tout ce qui a trait à la culture avec un grand « c », à la « civilisation » (politique, art, science, technologie, pensée).



Avec la peur, la frustration est mère de l’agressivité. Faut-il s’étonner, donc, que notre société mondialisée, capitaliste qui, aux fins de pousser les gens à une consommation effrénée dans tous les domaines, s’arrange pour aiguillonner sans cesse les désirs anciens et pour, au surplus, en créer de nouveaux, complètement artificiels, entretienne un climat d’agressivité endémique ?
Tous, nous vivons dans la compétitivité et dans l’insatisfaction chroniques.



Toute attente rend automatiquement l’esprit esclave de sa propre attente, et à la merci d’une déception (qui sera, toujours, proportionnelle à l’attente).
Pour échapper à l’esclavage mental, renoncer à toute attente – voire à toute espérance – est recommandé.



Dans l’idéal, tout ce qui vient doit vous survoler comme une brise effleure des eaux lisses sans jamais pouvoir les riduler, les plisser.



Si l’on ne comprend pas les choses, on ne peut pas agir sur elles.



L’intelligence humaine, par certains côtés, ressemble à la Vie ; elle en a le dynamisme, l’inventivité, l’instinct d’expansion irrépressible.



Il est probable qu’à la base, le développement du cerveau humain et son corollaire, la progressive apparition de l’intelligence, ne furent rien d’autre qu’un formidable outil de survie et que, par conséquent, c’est à ce titre qu’ils furent favorisés par la sélection naturelle.
Mais, au départ, il est probable aussi qu’ils devaient, pour donner leur pleine mesure, se trouver attachés à des espèces animales assez mal dotées sur le plan des « avantages naturels » (adaptation au milieu, force physique, taille, armes corporelles permettant tout naturellement de se défendre et/ou d’impressionner).
Qu’est ce qui a « exacerbé » à ce point l’intelligence, chez les grands primates ? On peut, à bon droit, penser que ce sont la morphologie, la vie en groupes et le statut de « ni carnivores, ni herbivores » (soit la non spécialisation alimentaire).



Aux dires de Stephen Hawking, « la philosophie est morte ». Et, de fait, il semble bien que ce soit maintenant la science qui pose les « grandes questions » qui préoccupent l’humanité depuis toujours (les origines du monde, le pourquoi et le comment de la Vie, la nature et le destin de notre Univers, le vivant, l’intelligence et la conscience…) et qui tente d’y apporter réponses.



Dans un monde de violence, les hommes sont supérieurs aux femmes. Mais un monde de violence, est-ce l’idéal d’une civilisation digne de ce nom ?



Non, à l’intérieur des familles, un père froid et distant, à l’autorité écrasante, ne saurait être bénéfique à sa progéniture !
On sait très bien – et ce depuis suffisamment de temps déjà – que la violence, dans nos sociétés, est le plus souvent le fait de MALES qui ont eu à subir, dans les années de leur enfance, des pères tyranniques, violents qui rabaissaient, battaient leur femme, ou alors des pères absents, totalement irresponsables et/ou immatures. Le pouvoir patriarcal a fait au moins autant de dégâts que le pouvoir « matriarcal » ! Mais de cela, curieusement, l’on n’aime pas beaucoup parler.
Certes, les garçons ont besoin d’un père, mais pas de n’importe quel père. Sont-ce vraiment les familles monoparentales et « matriarcales » qui créent les psychopathes et les petits caïds de gangs ?
La violence engendre la violence, et elle nait quasiment toujours de l’abus qu’exerce l’adulte (et, en général, l’adulte le plus fort, le plus investi de pouvoir) sur la personne de l’enfant : abandon (le cas des orphelins), maltraitance, négligence, viols, autorité excessive, séquestration, infantilisation par la surprotection, spectacle de la violence conjugale, et autres conséquences du caractère dysfonctionnel d’une famille.



Il est très dommage que les espèces qui correspondaient à des stades intermédiaires entre le Chimpanzé et l’Homme actuel aient disparu.



Il n’est pas du tout sûr que les événements qui, en ce moment-même, nous importent, marquent nos esprits seront forcément ceux qui, dans le futur, marqueront durablement la mémoire collective. Car l’émotion du moment peut vite se perdre, se dissoudre dans le vaste et impétueux mouvement des générations qui, sans interruption, se renouvellent et se remplacent, et n’ont souvent rien de plus pressé que d’oublier allègrement leurs devancières.



Nous mourons toujours de façon double : par notre anéantissement physique et par l’oubli de nous que le temps installe.




P.Laranco.

mardi 21 mai 2013

Les activités inaugurales de la MAISON DE LA SAGESSE, en JUIN, à GRENADE.

UPIM : annulation des conférences-débats.

Les conférences-débats de Belall MAUDARBUX prévues pour les samedi 25 mai et samedi 22 juin 2013 sont annulées.

Nous sommes désolés pour cette annulation.


La prochaine conférence-débat animée par Joseph CARDELLA sur NIETZCHE aura lieu comme prévu le jeudi 30 mai 2013 de 17à 19h à la Salle du Conseil de la Mairie de Port-Louis



  • Photo de couverture
    Barlen PYAMOOTOO, écrivain, cinéaste et revuiste mauricien.








    JEUDI 6 JUIN 2013


    à 18h


    à l' INSTITUT FRANÇAIS DE MAURICE,
    Rose-Hill,
    Île Maurice
    (Tél : 467 42 22)


    LA REVUE L'ATELIER D’ÉCRITURE  vous invite à fêter ses QUATRE ANS D'EXISTENCE, avec une 
    SOIRÉE SPÉCIALE.


    ENTRÉE LIBRE.



    Après six mois passés en résidence aux États-Unis, Barlen PYAMOOTOO retrouve la fidèle équipe des ateliers d’écriture. Aboutissement de ce travail, la revue littéraire L’Atelier d’écriture propose de découvrir des textes inédits qui confirment la vitalité de cet art sur le territoire mauricien.
    Depuis 2012, le succès de la revue ne fait que s’accroître et a donné naissance à la nouvelle collection Essais et critiques littéraires dirigée par Emmanuel Bruno JEAN-FRANCOIS.
     







    Les ateliers ont lieu tous les mardis, de 10h à 13h, sur inscription uniquement.
    Le prix de l’inscription est de 1 600 rs pour l'année.

Les éditions "LE NOUVEL ATHANOR" au prochain MARCHE DE LA POÉSIE DE PARIS.

Le prochain (et 31ème) MARCHE DE LA POÉSIE DE PARIS aura lieu du JEUDI 6 au DIMANCHE 9 JUIN 2013, PLACE SAINT-SULPICE, PARIS (Métros : Saint-Sulpice et Odéon).
Les EDITIONS  LE NOUVEL ATHANOR y seront présentes au STAND 509.
Cette occasion verra aussi la PARUTION du NUMÉRO 23 de la REVUE LES CAHIERS DU SENS, Thème : LA COLÈRE, où figurent, entre autres, des textes des auteurs Guy ALLIX, Laurence BOUVET, Jean-Pierre LESIEUR, Jean-Luc MAXENCE, Etienne ORSINI, Jean-Pierre BOULIC, Jean CHATARD, Karim CORNALI, DANNY-MARC, Juliette DARLE, Bruno DOUCEY, Denis EMORINE, Bernard JACOBIAK, Patricia LARANCO, Pascal MORA, Evelyne MORIN, Bojenna ORZSULAK, Gérard PFISTER, Nathalie PICARD, Gisèle SENS, Dana SHISHMANIAN, Alain SUIED, Jacques VIALLEBESSET, Marie-José CHRISTIEN, Maurice CURY, Anne BEVE.

lundi 20 mai 2013

Une photopoésie : "Le pays des nuages".



Sur Terre,
des milliers de pays
et puis
le pays des nuages...

peut-être
le plus important.

















Texte et photographie : Patricia Laranco
(Tous droits réservés).

LA POÉSIE FÉMININE DE LANGUE FRANÇAISE au THÉÂTRE DES DÉCHARGEURS (Paris).

Le LUNDI 3 JUIN 2013,


de 20h à 21h 30


au THÉÂTRE DES DÉCHARGEURS,
Salle "La Bohême",
3 Rue des Déchargeurs,
75001 Paris
01 74 61 04 41


LA CAVE A POÈMES
vous invite à découvrir

LA POÉSIE FÉMININE DE LANGUE FRANÇAISE

présentée par Jean-Claude ROSSIGNOL, auteur de l'anthologie POÉSIE FÉMININE CONTEMPORAINE DE LANGUE FRANÇAISE (Editions Librairie-Galerie Racine, 2012)


La soirée se poursuivra, de 22h à 23h, par une scène ouverte


Participation aux frais : 8 euros, avec boissons et en-cas à la pause

samedi 18 mai 2013

Umar TIMOL : "MORNING POEM".

Misère que le corps dévoile. Celle qui sait toutes les syllabes de la mort. Au creux parfois de la plénitude la plus fervente, quand le corps n’est plus qu’un souffle, quand le corps déploie ses retrouvailles avec la lumière, les ébrasements de la misère. Misère de la mort. Lovée dans ses organes. Lovée dans ses artères. Lovée dans les sillons engorgés de sang. Misère de la mort. Nuit effondrée qui incruste ses plaies dans la pierre. Ne plus fuir désormais. Contempler en soi la lente coulée de l’argile et de la boue. Contempler. Et faire de cette misère qui brise les os endurcis des éphémères, faire de cette misère un parchemin orné de calligraphies, celles de vos yeux revêtus des aumônes de la mer et de ses éclipses.


Umar TIMOL.

vendredi 17 mai 2013

Découvrez le NUMÉRO 15 de la REVUE "PAYSAGES ÉCRITS" !

Une très belle revue artistique...



https://sites.google.com/site/revuepaysagesecrits/

Une lecture publique sur l'auteur mauricien Ramesh RAMDOYAL.


AUJOURD'HUI


à la MUNICIPALITE DE QUATRE-BORNES (Île Maurice),


à 17h


les EDITIONS OSMAN PUBLISHING
vous invitent à une
LECTURE PUBLIQUE
de Ms Reshma KOOMAR
intitulée
THE LIFE AND WORKS OF RAMESH RAMDOYAL







Les deux best-sellers de Ramesh Ramdoyal, TALES FROM MAURITIUS ET MORE TALES FROM MAURITIUS, seront, à cette occasion, en vente à des prix promotionnels.

LIGHT IN THE STAIRS (photos), by Patricia LARANCO.


























Photographies : Patricia Laranco
(Tous droits réservés)

jeudi 16 mai 2013

Photopoésie.


Je hume la nuit. Elle est douce.
Elle tend ses bras de velours.
L'église pointe ses clochers au fond, en travers du ciel qui voyage. Les nuages ressemblent à des taches torsadées, déchiquetées, de fumée grise.
Indéchiffrable et aqueux, le silence passe dans le firmament. Quelque chose de mystérieux et d'improbable se déchire...sans que l'on sache exactement où, ni dans quelle direction.
L'air flotte presque tristement...trop chargé de parfum poivré.
Sans doute sait-il que, déjà, l'instant s'efface, et lui échappe.





















Photographie et texte : Patricia Laranco
(Tous droits réservés)