vendredi 31 mai 2013
jeudi 30 mai 2013
Réflexions.
Plus je sais,
plus je sais
que je ne sais
RIEN
et c’est très bien
ainsi.
La lucidité n’est-elle pas forme extrême, suprême de la
folie ?
Une vie, c’est toujours provisoire. Si l’on fait le
compte, nous passons infiniment plus de temps à inexister qu’à exister.
L’être humain ne peut se construire que par l’imitation
des autres et par l’attention que ceux-ci veulent bien lui accorder. C’est
cette dernière qui, dans les premiers temps de la vie, déterminera le sentiment
qu’il va avoir de sa propre existence même. Si le regard des autres ne lui
accorde aucune espèce d’importance, il ne s’en accordera aucune.
Tel est l’effet – extraordinaire et redoutable – de notre
« cerveau mimétique », dont les chevilles ouvrières sont nos neurones
miroirs. Dès les tout premiers instants de notre existence, il nous relie à
notre entourage d’une manière singulièrement étroite. Nous sommes « programmés »
pour imiter, et pour essayer de capter l’attention et, en ce sens, nous
naissons dépendants et, donc, infiniment fragiles. Par la suite (du moins dans
les sociétés qui promeuvent l’expression de l’individu), tout se passe comme si
nous passions notre vie à nous chercher nous-mêmes, à essayer de savoir qui
nous sommes, voire à nous « créer » nous-mêmes en opposition aux
toutes puissantes influences qui nous ont construites.
Exclure, se désigner un « autre » est,
malheureusement, l’un des réflexes les plus communs et les plus spontanés qui
existent à l’intérieur des groupes humains.
Pour se sentir exister en tant qu’entité homogène,
rassurante, et pour avoir une « cible » qui, en incarnant la
différence et la vulnérabilité, se prête à merveille à l’évacuation de la tension,
de l’agressivité qui existent dans toute communauté animale, un groupe, très
souvent, a besoin d’avoir à sa disposition, c'est-à-dire en son sein ou pas
trop loin de lui, un « souffre-douleur », un marginal, un bouc-
émissaire.
Quand ce n’est pas « le Juif », « le
Noir », « l’étranger », c’est le pauvre, « le Rom »,
la femme, l’homosexuel, l’albinos, le rouquin, le gaucher ou, bien sûr,
le handicapé et le malade mental.
« Vivement que les extraterrestres arrivent ! »
serait-on, à ce compte-là, tenté de dire !
Vivre en groupe, cela veut dire, le plus souvent,
exclure, voire harceler, persécuter un « bouc-émissaire ». Le génie
du philosophe René GIRARD a été de mettre l’accent sur ce phénomène.
L’Homme est grand, par son empathie, mais celle-ci n’est
pas sans limites.
On sait maintenant, par exemple, que notre cerveau ne
peut pas gérer, en moyenne, plus de 150 relations sociales.
Il faut toujours s’efforcer de regarder les choses sous
des angles différents.
Il existe beaucoup de questions sans réponse. En
revanche, il n’existe pas de réponse sans question.
L’origine du savoir est dans la QUESTION, la curiosité.
Ceux qui ne se posent jamais de questions n’apprendront jamais rien.
Pour apprendre, il faut toujours regarder les choses en
ignorant total. Avec le regard humble et curieux du jeune enfant pour qui tout
est surprise.
Seul, l’ignorant a le réflexe, le tic d’interroger tout
ce qui l’entoure. Aucun « monsieur-je-sais-tout » ne s’ouvrira jamais
à la connaissance réelle.
La certitude n’est pas des choses qui nous aident à « avancer ».
Elle fait, en effet, avec la question bien mauvais ménage.
Elle a tendance à fermer les esprits au lieu de les
ouvrir. A circonscrire la vue sur le champ des possibles, comme un trou de
serrure.
P. Laranco.
mercredi 29 mai 2013
Suzanne DRACIUS au prochain MARCHE DE LA POÉSIE DE PARIS.
Bienvenue au Marché de la Poésie, Place Saint-Sulpice, Paris 6e, du jeudi 6 au dimanche 9 juin 2013, stand 607 (entrée libre) :
Vous êtes chaleureusement conviés au Ti punch poétique le vendredi 7 juin à 18 h, stand 607 :
- hommage à Aimé Césaire à l'occasion du Centenaire de sa naissance,
- présentation d'Exquisito Desemparo mestizo, traduction espagnole d'Exquise déréliction métisse (prix Fetkann) de Suzanne Dracius par Veronica Martinez Lira (ouvrage bilingue, éditions Espejo de viento, Mexico, publié avec le concours du Centre national du Livre et de l'ambassade de France à Mexico),
avec Suzanne Dracius, Christophe Forgeot, Veronica Martinez Lira, Jocelyn Régina, Julienne Salvat et de nombreux auteurs de Pour Haïti, Plumes rebelles, Partir sans passeport…
Sur le podium du Marché de la Poésie le vendredi 7 juin entre 14h30 et 15h45, lectures de Suzanne Dracius, Julienne Salvat et autres poètes de Pas d'ici, pas d'ailleurs, anthologie poétique francophone de voix féminines contemporaines coordonnée par Sabine Huynh, Andrée Lacelle, Angèle Paoli et Aurélie Tourniaire (éditions Voix d'encre).
Du jeudi 6 au dimanche 9 juin, dédicaces stand 607 :
Horaires :
jeudi 14 h - 22 h 30
vendredi 11 h 30 - 22 h 30
samedi 11 h 30 - 22 h 30
dimanche 11 h 30 - 20 h.
http://poesie.evous.fr/-31e-Marche-de-la-Poesie-.h tml
Métro : Saint-Sulpice, Odéon.
Un poème du poète français Alain MINOD.
LE TRAIN
PROSODIQUE
Sur les lèvres
de la rue
Je m’habitue à
une trêve
Hors de la
houle des fauves automobiles –
Un frais
silence fait foule dans la ville
Et je me
saoule de la pluie
Qui enroule le
bruit …
Là – l’écorce
d’un poème
Lance la
sève écaillée
Dans sa veine
Sans force
Oiseau – je
scie ma cage
Pour des
images
Au biseau
Je prends mon
maillet
Pour frapper
dans la trame
Trempée dans
L’instant
Et …
Je taille et
je transpire …
Mon souffle
siffle …
J’aspire la
rame
Des mots
Qui coiffent
ma soif étayée
Par un bref
soleil
J’entame
l’inconnu
Qui résonne –
émaillé
De traits nus
–
Traîne – atone
– l’âme cachée
D’un temps
haché qui
Détonne en ma
Scène
Mais – c’est
une manne
Pour le verbe
qui s’envole –
Exacerbé par
les vannes ouvertes de la nuit –
A la
découverte des ruines du hasard
Qui rime son
art puis reluit
En petites
étoiles innocentes
Sur la toile
urbaine
Du silence
Qui ne fuit
plus
Dans la pluie
et le bruit
Roule – roule
poème
Et que
l’indicible entraîne
Le temps devenu
Invisible dans
L’attente mise
à nu
Par la nuit
Alain MINOD.
mardi 28 mai 2013
Le talentueux poète belge Arnaud DELCORTE au MARCHE DE LA POÉSIE DE PARIS.
Le SAMEDI 8 JUIN 2013,
à 14H,
au MARCHE DE LA POÉSIE DE PARIS,
sur la PLACE SAINT-SULPICE (Métro : Saint-Sulpice ou Odéon),
au STAND DES EDITIONS L'HARMATTAN (600),
le poète belge
Arnaud DELCORTE
signera son dernier recueil de poèmes, EDEN
dont voici ci-dessous un extrait :
Patricia LARANCO : trois poèmes.
1.
La
longue faucille du vent
se recourbe :
il descend à terre ;
il fauche de son fil de verre
la quiétude des fleurs dressées
qui sursautent;
il étire, distord
arbustes plantes flagellés
comme empoignés par les cheveux
puis violemment précipités
contre la crayeuse lueur
des murs qui nous mord
les rétines.
se recourbe :
il descend à terre ;
il fauche de son fil de verre
la quiétude des fleurs dressées
qui sursautent;
il étire, distord
arbustes plantes flagellés
comme empoignés par les cheveux
puis violemment précipités
contre la crayeuse lueur
des murs qui nous mord
les rétines.
2.
Au soir,
l'eau nette de l'étang
capture les nuages roux
qui nagent en sa profondeur
entre ses rides attisées
par la descente
du vent noir :
on dirait de gros poissons-chats
au dos bombé
qui fuient le ciel
abandonné aux ruées sombres
et aux cordillères de nues.
l'eau nette de l'étang
capture les nuages roux
qui nagent en sa profondeur
entre ses rides attisées
par la descente
du vent noir :
on dirait de gros poissons-chats
au dos bombé
qui fuient le ciel
abandonné aux ruées sombres
et aux cordillères de nues.
3.
La
pluie ramasse les parfums,
elle en extirpe la vigueur;
ils montent du jardin fleuri
désordre froissé, détrempé.
Une écume d'humidité
traîne sur le poids des buissons,
des murs de tiges avachies
qui croupissent dans l'éclat sourd
de sa mousse aux replis d'argent.
Je traverse
le ciment noir
faufilé entre les massifs
et mes narines sont giflées
d'un feu d'artifice olfactif
bien près de me mettre K.O.
elle en extirpe la vigueur;
ils montent du jardin fleuri
désordre froissé, détrempé.
Une écume d'humidité
traîne sur le poids des buissons,
des murs de tiges avachies
qui croupissent dans l'éclat sourd
de sa mousse aux replis d'argent.
Je traverse
le ciment noir
faufilé entre les massifs
et mes narines sont giflées
d'un feu d'artifice olfactif
bien près de me mettre K.O.
Patricia Laranco.
En CORSE, la prochaine lecture-spectacle "ESCALE POÉTIQUE"
Le CAFÉ U CACCIANINCA se trouve sur la PLACE DU VILLAGE de MOLTIFAU.
Des textes poétiques accessibles et propices au partage par la lecture, un mode de lecture "théâtralisé", cela efficacement sonorisé et éclairé... A noter la participation de Marianghjula ANTONETTI-ORSONI... venez nombreux ;la poésie dans ses aspects les plus vivants sera au rendez-vous !...
lundi 27 mai 2013
dimanche 26 mai 2013
A l'occasion de la FÊTE DES MÈRES, et en hommage à la mienne, cette photopoésie...
HOMMAGE AUX MAMANS MAURICIENNES.
Les mamans mauriciennes
sont douces
comme des bâtons de canne à sucre
dont le jus coule entre les dents
Elles ressemblent à leur contrée
où les fruits sucrés
sont légion;
on les retrouve
avec bonheur
comme on retrouve une maison
pleine de duveteux soleil
cernée d'un jardin plein de fleurs
leurs voix
chantent tel un vent chaud,
une berceuse
de chez nous
comment jamais
les oublier ?
Elles s'installent
dans le cœur !
Les mamans mauriciennes
sont douces
comme des bâtons de canne à sucre
dont le jus coule entre les dents
Elles ressemblent à leur contrée
où les fruits sucrés
sont légion;
on les retrouve
avec bonheur
comme on retrouve une maison
pleine de duveteux soleil
cernée d'un jardin plein de fleurs
leurs voix
chantent tel un vent chaud,
une berceuse
de chez nous
comment jamais
les oublier ?
Elles s'installent
Photographie : Léon Laranco.
Texte : Patricia Laranco.
samedi 25 mai 2013
Le cercle ALIENOR.
Aliénor
Cercle de poésie et
d'esthétique Jacques G.Krafft
a l'honneur de vous inviter
à la séance du
Samedi 8 juin 2013 à 16 h 15 précises
à la Brasserie
Lipp (salle du 1er étage)
151, Boulevard Saint-Germain
à Paris 6ème
Les poètes
du Cercle ALIENOR
*
Michel
PASSELERGUE,
Prix ALIENOR 2012
Présenté par
Béatrice MARCHAL
La capacité de la salle est limitée
par la réglementation sur la sécurité des établissements recevant du public. En
cas d’affluence, priorité sera donnée aux adhérents du Cercle. Les autres
personnes seront admises dans la limite des places disponibles.
Le Comité Aliénor
Association de la loi de
1901
Consulter notre site sur http://www.cerclealienor.com
A l'UPIM, une conférence-débat sur NIETZSCHE.
Le JEUDI 30 MAI 2013,
à la SALLE DU CONSEIL de la MAIRIE DE PORT-LOUIS,
de 17H à 19H
l' UNIVERSITÉ POPULAIRE DE L'ÎLE MAURICE (UPIM)
vous convie à une
CONFERENCE-DEBAT
animée par
Joseph CARDELLA, professeur de philosophie,
sur
LA VOLONTÉ DE PUISSANCE -
FRIEDRICH NIETZSCHE
à la SALLE DU CONSEIL de la MAIRIE DE PORT-LOUIS,
de 17H à 19H
l' UNIVERSITÉ POPULAIRE DE L'ÎLE MAURICE (UPIM)
vous convie à une
CONFERENCE-DEBAT
animée par
Joseph CARDELLA, professeur de philosophie,
sur
LA VOLONTÉ DE PUISSANCE -
FRIEDRICH NIETZSCHE
L'appel à contributions de la revue "VENTS ALIZÉS".
La REVUE ELECTRONIQUE VENTS ALIZÉS - poétiques du monde lance un
APPEL A CONTRIBUTIONS
pour son prochain numéro, qui aura pour thème
LETAN / TEMPS / TIME
Période de soumission : du 15 JUIN au 15 JUILLET 2013
Parution : fin 2013
Adresser vos proposions à : ventsalizesrevue@gmail.com
Pour plus de détails aller sur :
http://ventsalizes.wix.com/ revue#!appels
APPEL A CONTRIBUTIONS
pour son prochain numéro, qui aura pour thème
LETAN / TEMPS / TIME
Période de soumission : du 15 JUIN au 15 JUILLET 2013
Parution : fin 2013
Adresser vos proposions à : ventsalizesrevue@gmail.com
Pour plus de détails aller sur :
http://ventsalizes.wix.com/
Temps de triomphes et de frissonnements, d’arrogances, d’invalidités, de bouillonnements multiculturels. Un temps pour des mots de remerciement, de froideur, de métissage. Temps-vrombissement, temps-lassitude. Égratignures des nuits, tortures caressées. Saccages, âges d’or, temps des annexions. Temps-pilori pour redéfinir, pour revendiquer, temps-galaxie de récupérations et de subversions. Temps de spectacle, temps diasporique, temps-jouissance. Notre temps pour retranscrire les constellations dépéries. Un temps de tempêtes lyriques. Mélancolies. Cacophonies. Temps-omission.
A découvrir, le BLOG d'un poète belge de grande qualité...
JEAN BOTQUIN, ÉCRITS :
jeanbotquin.blogspot.com
jeanbotquin.blogspot.com
jeudi 23 mai 2013
La prochaine séance de "POÈTES EN RÉSONANCE", à Paris.
VENDREDI 31 MAI 2013
à 20H
à LA COMPAGNIE RÉSONANCES,
8 rue Camille-Flammarion,
75018 Paris
Le Marché de la Poésie et POÈTES EN RESONANCE
vous convient à une
LECTURE DE POESIES
des auteurs
Edith AZAM
Ariane DREYFUS
Matthieu GOSZTOLA
Vincent GUILLIER
Daniel POZNER
accompagnés des musiciens
Louise et Patrick MARTY
ENTREE LIBRE
Accueil prévu pour les enfants.
la soirée se poursuivra autour d' une collation festive.
à 20H
à LA COMPAGNIE RÉSONANCES,
8 rue Camille-Flammarion,
75018 Paris
Le Marché de la Poésie et POÈTES EN RESONANCE
vous convient à une
LECTURE DE POESIES
des auteurs
Edith AZAM
Ariane DREYFUS
Matthieu GOSZTOLA
Vincent GUILLIER
Daniel POZNER
accompagnés des musiciens
Louise et Patrick MARTY
ENTREE LIBRE
Accueil prévu pour les enfants.
la soirée se poursuivra autour d' une collation festive.
Un petit peu de "philosophie"...
Dans
la mesure où elle suscite chez l’homme des sensations et des pulsions
physiques, physiologiques liées à l’excitation sexuelle, la femme se voit
associée par lui à ce qu’il y a, en lui, de moins « civilisé », de
moins contrôlable.
De
là résulte, peut-être, cette exclusion de la gent féminine de tout ce qui a
trait à la culture avec un grand « c », à la « civilisation »
(politique, art, science, technologie, pensée).
Avec
la peur, la frustration est mère de l’agressivité. Faut-il s’étonner, donc, que
notre société mondialisée, capitaliste qui, aux fins de pousser les gens à une
consommation effrénée dans tous les domaines, s’arrange pour aiguillonner sans
cesse les désirs anciens et pour, au surplus, en créer de nouveaux,
complètement artificiels, entretienne un climat d’agressivité endémique ?
Tous,
nous vivons dans la compétitivité et dans l’insatisfaction chroniques.
Toute
attente rend automatiquement l’esprit esclave de sa propre attente, et à la
merci d’une déception (qui sera, toujours, proportionnelle à l’attente).
Pour
échapper à l’esclavage mental, renoncer à toute attente – voire à toute
espérance – est recommandé.
Dans
l’idéal, tout ce qui vient doit vous survoler comme une brise effleure des eaux
lisses sans jamais pouvoir les riduler, les plisser.
Si
l’on ne comprend pas les choses, on ne peut pas agir sur elles.
L’intelligence
humaine, par certains côtés, ressemble à la Vie ; elle en a le dynamisme,
l’inventivité, l’instinct d’expansion irrépressible.
Il
est probable qu’à la base, le développement du cerveau humain et son
corollaire, la progressive apparition de l’intelligence, ne furent rien d’autre
qu’un formidable outil de survie et que, par conséquent, c’est à ce titre qu’ils
furent favorisés par la sélection naturelle.
Mais,
au départ, il est probable aussi qu’ils devaient, pour donner leur pleine mesure,
se trouver attachés à des espèces animales assez mal dotées sur le plan des « avantages
naturels » (adaptation au milieu, force physique, taille, armes
corporelles permettant tout naturellement de se défendre et/ou d’impressionner).
Qu’est
ce qui a « exacerbé » à ce point l’intelligence, chez les grands
primates ? On peut, à bon droit, penser que ce sont la morphologie, la vie
en groupes et le statut de « ni carnivores, ni herbivores » (soit la
non spécialisation alimentaire).
Aux
dires de Stephen Hawking, « la philosophie est morte ». Et, de fait,
il semble bien que ce soit maintenant la science qui pose les « grandes
questions » qui préoccupent l’humanité depuis toujours (les origines du
monde, le pourquoi et le comment de la Vie, la nature et le destin de notre
Univers, le vivant, l’intelligence et la conscience…) et qui tente d’y apporter
réponses.
Dans
un monde de violence, les hommes sont supérieurs aux femmes. Mais un monde de
violence, est-ce l’idéal d’une civilisation digne de ce nom ?
Non,
à l’intérieur des familles, un père froid et distant, à l’autorité écrasante,
ne saurait être bénéfique à sa progéniture !
On
sait très bien – et ce depuis suffisamment de temps déjà – que la violence,
dans nos sociétés, est le plus souvent le fait de MALES qui ont eu à subir,
dans les années de leur enfance, des pères tyranniques, violents qui
rabaissaient, battaient leur femme, ou alors des pères absents, totalement
irresponsables et/ou immatures. Le pouvoir patriarcal a fait au moins autant de
dégâts que le pouvoir « matriarcal » ! Mais de cela,
curieusement, l’on n’aime pas beaucoup parler.
Certes,
les garçons ont besoin d’un père, mais pas de n’importe quel père. Sont-ce
vraiment les familles monoparentales et « matriarcales » qui
créent les psychopathes et les petits caïds de gangs ?
La
violence engendre la violence, et elle nait quasiment toujours de l’abus qu’exerce
l’adulte (et, en général, l’adulte le plus fort, le plus investi de pouvoir)
sur la personne de l’enfant : abandon (le cas des orphelins),
maltraitance, négligence, viols, autorité excessive, séquestration,
infantilisation par la surprotection, spectacle de la violence conjugale, et
autres conséquences du caractère dysfonctionnel d’une famille.
Il
est très dommage que les espèces qui correspondaient à des stades
intermédiaires entre le Chimpanzé et l’Homme actuel aient disparu.
Il
n’est pas du tout sûr que les événements qui, en ce moment-même, nous
importent, marquent nos esprits seront forcément ceux qui, dans le futur,
marqueront durablement la mémoire collective. Car l’émotion du moment peut vite
se perdre, se dissoudre dans le vaste et impétueux mouvement des générations
qui, sans interruption, se renouvellent et se remplacent, et n’ont souvent rien
de plus pressé que d’oublier allègrement leurs devancières.
Nous
mourons toujours de façon double : par notre anéantissement physique et
par l’oubli de nous que le temps installe.
P.Laranco.
mardi 21 mai 2013
UPIM : annulation des conférences-débats.
Les conférences-débats de Belall MAUDARBUX prévues pour les samedi 25 mai et samedi 22 juin 2013 sont annulées.
Nous sommes désolés pour cette annulation.
La prochaine conférence-débat animée par Joseph CARDELLA sur NIETZCHE aura lieu comme prévu le jeudi 30 mai 2013 de 17à 19h à la Salle du Conseil de la Mairie de Port-Louis
Nous sommes désolés pour cette annulation.
La prochaine conférence-débat animée par Joseph CARDELLA sur NIETZCHE aura lieu comme prévu le jeudi 30 mai 2013 de 17à 19h à la Salle du Conseil de la Mairie de Port-Louis
- Barlen PYAMOOTOO, écrivain, cinéaste et revuiste mauricien.JEUDI 6 JUIN 2013à 18hà l' INSTITUT FRANÇAIS DE MAURICE,Rose-Hill,Île Maurice(Tél : 467 42 22)LA REVUE L'ATELIER D’ÉCRITURE vous invite à fêter ses QUATRE ANS D'EXISTENCE, avec uneSOIRÉE SPÉCIALE.ENTRÉE LIBRE.Après six mois passés en résidence aux États-Unis, Barlen PYAMOOTOO retrouve la fidèle équipe des ateliers d’écriture. Aboutissement de ce travail, la revue littéraire L’Atelier d’écriture propose de découvrir des textes inédits qui confirment la vitalité de cet art sur le territoire mauricien.
Depuis 2012, le succès de la revue ne fait que s’accroître et a donné naissance à la nouvelle collection Essais et critiques littéraires dirigée par Emmanuel Bruno JEAN-FRANCOIS.Les ateliers ont lieu tous les mardis, de 10h à 13h, sur inscription uniquement.Le prix de l’inscription est de 1 600 rs pour l'année.
Les éditions "LE NOUVEL ATHANOR" au prochain MARCHE DE LA POÉSIE DE PARIS.
Le prochain (et 31ème) MARCHE DE LA POÉSIE DE PARIS aura lieu du JEUDI 6 au DIMANCHE 9 JUIN 2013, PLACE SAINT-SULPICE, PARIS (Métros : Saint-Sulpice et Odéon).
Les EDITIONS LE NOUVEL ATHANOR y seront présentes au STAND 509.
Cette occasion verra aussi la PARUTION du NUMÉRO 23 de la REVUE LES CAHIERS DU SENS, Thème : LA COLÈRE, où figurent, entre autres, des textes des auteurs Guy ALLIX, Laurence BOUVET, Jean-Pierre LESIEUR, Jean-Luc MAXENCE, Etienne ORSINI, Jean-Pierre BOULIC, Jean CHATARD, Karim CORNALI, DANNY-MARC, Juliette DARLE, Bruno DOUCEY, Denis EMORINE, Bernard JACOBIAK, Patricia LARANCO, Pascal MORA, Evelyne MORIN, Bojenna ORZSULAK, Gérard PFISTER, Nathalie PICARD, Gisèle SENS, Dana SHISHMANIAN, Alain SUIED, Jacques VIALLEBESSET, Marie-José CHRISTIEN, Maurice CURY, Anne BEVE.
Les EDITIONS LE NOUVEL ATHANOR y seront présentes au STAND 509.
Cette occasion verra aussi la PARUTION du NUMÉRO 23 de la REVUE LES CAHIERS DU SENS, Thème : LA COLÈRE, où figurent, entre autres, des textes des auteurs Guy ALLIX, Laurence BOUVET, Jean-Pierre LESIEUR, Jean-Luc MAXENCE, Etienne ORSINI, Jean-Pierre BOULIC, Jean CHATARD, Karim CORNALI, DANNY-MARC, Juliette DARLE, Bruno DOUCEY, Denis EMORINE, Bernard JACOBIAK, Patricia LARANCO, Pascal MORA, Evelyne MORIN, Bojenna ORZSULAK, Gérard PFISTER, Nathalie PICARD, Gisèle SENS, Dana SHISHMANIAN, Alain SUIED, Jacques VIALLEBESSET, Marie-José CHRISTIEN, Maurice CURY, Anne BEVE.
lundi 20 mai 2013
Une photopoésie : "Le pays des nuages".
Sur Terre,
des milliers de pays
et puis
le pays des nuages...
peut-être
le plus important.
Texte et photographie : Patricia Laranco
(Tous droits réservés).
LA POÉSIE FÉMININE DE LANGUE FRANÇAISE au THÉÂTRE DES DÉCHARGEURS (Paris).
Le LUNDI 3 JUIN 2013,
de 20h à 21h 30
au THÉÂTRE DES DÉCHARGEURS,
Salle "La Bohême",
3 Rue des Déchargeurs,
75001 Paris
01 74 61 04 41
LA CAVE A POÈMES
vous invite à découvrir
LA POÉSIE FÉMININE DE LANGUE FRANÇAISE
présentée par Jean-Claude ROSSIGNOL, auteur de l'anthologie POÉSIE FÉMININE CONTEMPORAINE DE LANGUE FRANÇAISE (Editions Librairie-Galerie Racine, 2012)
La soirée se poursuivra, de 22h à 23h, par une scène ouverte
Participation aux frais : 8 euros, avec boissons et en-cas à la pause
de 20h à 21h 30
au THÉÂTRE DES DÉCHARGEURS,
Salle "La Bohême",
3 Rue des Déchargeurs,
75001 Paris
01 74 61 04 41
LA CAVE A POÈMES
vous invite à découvrir
LA POÉSIE FÉMININE DE LANGUE FRANÇAISE
présentée par Jean-Claude ROSSIGNOL, auteur de l'anthologie POÉSIE FÉMININE CONTEMPORAINE DE LANGUE FRANÇAISE (Editions Librairie-Galerie Racine, 2012)
La soirée se poursuivra, de 22h à 23h, par une scène ouverte
Participation aux frais : 8 euros, avec boissons et en-cas à la pause
samedi 18 mai 2013
Umar TIMOL : "MORNING POEM".
Misère
que le corps dévoile. Celle qui sait toutes les syllabes de la mort. Au creux
parfois de la plénitude la plus fervente, quand le corps n’est plus qu’un souffle,
quand le corps déploie ses retrouvailles avec la lumière, les ébrasements de la
misère. Misère de la mort. Lovée dans ses organes. Lovée dans ses artères. Lovée
dans les sillons engorgés de sang. Misère de la mort. Nuit effondrée qui
incruste ses plaies dans la pierre. Ne plus fuir désormais. Contempler en soi
la lente coulée de l’argile et de la boue. Contempler. Et faire de cette misère
qui brise les os endurcis des éphémères, faire de cette misère un parchemin orné
de calligraphies, celles de vos yeux revêtus des aumônes de la mer et de ses éclipses.
Umar TIMOL.
Umar TIMOL.
vendredi 17 mai 2013
Découvrez le NUMÉRO 15 de la REVUE "PAYSAGES ÉCRITS" !
Une très belle revue artistique...
https://sites.google.com/site/revuepaysagesecrits/
https://sites.google.com/site/revuepaysagesecrits/
Une lecture publique sur l'auteur mauricien Ramesh RAMDOYAL.
AUJOURD'HUI,
à la MUNICIPALITE DE QUATRE-BORNES (Île Maurice),
à 17h
les EDITIONS OSMAN PUBLISHING
vous invitent à une
LECTURE PUBLIQUE
de Ms Reshma KOOMAR
intitulée
THE LIFE AND WORKS OF RAMESH RAMDOYAL
Les deux best-sellers de Ramesh Ramdoyal, TALES FROM MAURITIUS ET MORE TALES FROM MAURITIUS, seront, à cette occasion, en vente à des prix promotionnels.
jeudi 16 mai 2013
Photopoésie.
Je hume la nuit. Elle est douce.
Elle tend ses bras de velours.
L'église pointe ses clochers au fond, en travers du ciel qui voyage. Les nuages ressemblent à des taches torsadées, déchiquetées, de fumée grise.
Indéchiffrable et aqueux, le silence passe dans le firmament. Quelque chose de mystérieux et d'improbable se déchire...sans que l'on sache exactement où, ni dans quelle direction.
L'air flotte presque tristement...trop chargé de parfum poivré.
Sans doute sait-il que, déjà, l'instant s'efface, et lui échappe.
Photographie et texte : Patricia Laranco
(Tous droits réservés)
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