lundi 30 septembre 2013
Une SOIRÉE DE POÉSIE de la REVUE " VERSO " à la librairie LA LUCARNE DES ÉCRIVAINS (Paris).
Jeudi 10 octobre 2013
à 19h
à la LIBRAIRIE
LA LUCARNE DES ÉCRIVAINS
115 rue de l'Ourcq,
Paris 19e
la Lucarne des Écrivains et le revue VERSO
vous invitent à une
SOIRÉE DE POÉSIE
avec
Guy CHATY
Hubert FREALLE
Brigitte HAUTEFEUILLE
Patrick LE DIVENAH
Guy Chaty écrit des textes où se côtoient humour et tragique. Hors toute classification. Il est publié par Alain Benoit, par Editinter et par Interventions à Haute Voix. Il travaille à la revue Poésie Première.
Chez Hubert Fréalle, la dimension épique héritée du médiéval ne doit pas cacher le côté baroque de son entreprise. Décoiffant. Il est publié par L'échappée Belle, Soudain la nouvelle Artémis et Ed. Unicités.
Brigitte Hautefeuille écrit au bord du gouffre, entre l'amour et la haine, entre le rêve et la perte de soi. Elle vient d'être publiée aux Editions Librairie-Galerie Racine.
Patrick Le Divenah dessine, peint, écrit. Il a publié chez Passage d'encre : Mémoire de l'imaginaire, entre autres.
à 19h
à la LIBRAIRIE
LA LUCARNE DES ÉCRIVAINS
115 rue de l'Ourcq,
Paris 19e
la Lucarne des Écrivains et le revue VERSO
vous invitent à une
SOIRÉE DE POÉSIE
avec
Guy CHATY
Hubert FREALLE
Brigitte HAUTEFEUILLE
Patrick LE DIVENAH
Guy Chaty écrit des textes où se côtoient humour et tragique. Hors toute classification. Il est publié par Alain Benoit, par Editinter et par Interventions à Haute Voix. Il travaille à la revue Poésie Première.
Chez Hubert Fréalle, la dimension épique héritée du médiéval ne doit pas cacher le côté baroque de son entreprise. Décoiffant. Il est publié par L'échappée Belle, Soudain la nouvelle Artémis et Ed. Unicités.
Brigitte Hautefeuille écrit au bord du gouffre, entre l'amour et la haine, entre le rêve et la perte de soi. Elle vient d'être publiée aux Editions Librairie-Galerie Racine.
Patrick Le Divenah dessine, peint, écrit. Il a publié chez Passage d'encre : Mémoire de l'imaginaire, entre autres.
THE MONSTER, drawing by Patricia LARANCO (in 4 versions).
Drawing : 4 coloured ball-point pen on checkered paper.
Dessin original et photos : Patricia Laranco
(Toutes reproductions interdites)
dimanche 29 septembre 2013
à lire : un ARTICLE de l’écrivaine mauricienne Shénaz PATEL à propos du livre primé de Amal SEWTOHUL...
MADE IN MAURITIUS,
par Shénaz PATEL,
publié le 29 septembre 2013 sur LEMAURICIEN.COM
http://www.lemauricien.com/blog/made-mauritius#.UkfwdbPog40.facebook
par Shénaz PATEL,
publié le 29 septembre 2013 sur LEMAURICIEN.COM
http://www.lemauricien.com/blog/made-mauritius#.UkfwdbPog40.facebook
La poétesse française Colette KLEIN, le prochain SALON DE LA REVUE à Paris et la revue poétique annuelle " CONCERTO POUR MARÉES ET SILENCE, REVUE "
Je suis contente de la visite que vous pourrez me rendre au
Salon de la Revue
qui se tient les 12 et 13 octobre prochains
à l'espace des Blancs Manteaux
48 rue Vieille du temple 75004 Paris.
pour
Concerto pour marées et silence, revue
Ouverture le 11 au soir de 20 h à 22 h
Samedi 12 : 10 - 20 H
Dimanche 13 : 10 h - 19 h 30.
Au sommaire du n° 6 paru en juin :
Claude ALBARÈDE, Alain BENOIT, Jean-Louis BERNARD, Raymond BEYELER, Patrice BLANC, Philippe BRAHY, Guy CHATY, Gérard CLÉRY, Jean-Pierre CRESPEL, Maurice CURY, Guillaume DECOURT, Eliane DEMAZET, Pierre ESPERBÉ, Jean-Paul GIRAUX, Florence GIUST-DESPRAIRIES, JAPH’ELIOS, Michel JOIRET, Monique LABIDOIRE, L’OG, André LAGRANGE, Daniel LEDUC, Olivier LE LOHÉ, Claude LUEZIOR, Romain MALLET, Hervé MARTIN, Bojenna ORSZULAK, Pierre-Dominique PARENT, Gérard PARIS, Jean-Pierre PARRA, Michel PASSELERGUE, Jacques SICARD, Richard TAILLEFER, Arnaud TALHOUARN, Odile VIÉ-DAVID.
Notes ou articles sur Jean-Louis BERNARD, Danièle CORRE, Nicole HARDOUIN, José MILLAS-MARTIN, Armand OLIVENNES, Pierre OSTER, Michel PASSELERGUE
Dans l'attente de cette occasion chaleureuse d'une rencontre.
Colette Klein
Concerto pour
marées et silence, revue
revue
annuelle
- Poésie
2013 – n° 6
Claude ALBARÈDE, Alain BENOIT, Jean-Louis BERNARD,
Raymond BEYELER, Patrice BLANC, Philippe
BRAHY, Guy CHATY, Gérard CLÉRY, Jean-Pierre CRESPEL, Maurice CURY,
Guillaume DECOURT, Eliane DEMAZET, Pierre ESPERBÉ, Jean-Paul GIRAUX, Florence
GIUST-DESPRAIRIES, JAPH’ELIOS, Michel JOIRET, Monique LABIDOIRE, L’OG, André
LAGRANGE, Daniel LEDUC, Olivier LE LOHÉ, Claude LUEZIOR, Romain MALLET, Hervé MARTIN, Bojenna ORSZULAK, Pierre-Dominique PARENT,
Gérard PARIS, Jean-Pierre PARRA, Michel PASSELERGUE, Jacques SICARD, Richard
TAILLEFER, Arnaud TALHOUARN, Odile VIÉ-DAVID.
Notes ou articles sur
Jean-Louis BERNARD, Danièle CORRE, Nicole HARDOUIN, José MILLAS-MARTIN, Armand
OLIVENNES, Pierre OSTER, Michel PASSELERGUE.
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N° 1 : C. ALBAREDE, M. ALYN, M. ASSOUS, R. BEYELER, El. BIEDERMANN, C. BOHI, D. BORIAS, G. CLERY,
D. CORRE, M. COUQUIAUD, A. DOMS, J. DUBACQ, P. ESPERBÉ, M. FARGIER-CARUSO, V.
FEYDER, A. FREIXE, E. GALLIZZI, R.
GONNET, F. HÀN, A. LAGRANGE, B. LAMPIN, F. LAROQUE, J.-C. MARTIN, J-P. MESTAS,
B. MONTINI, G. MURAIL, NIMROD, M. PASSELERGUE, C. PETEY, I. PONCET-RIMAUD, J.
RANCOURT, R. ROGNET, G. ROSE, N. SALAMEH, K. VERNY-DUGELAY, J.-L. WAUTHIER et
S. WELLENS.
N° 2 : D.ABEL, C. ALBARÈDE, L.
ALBARRACIN, M. ALHAU, C. BER, J.-L. BERNARD, R. BEYELER, S. BRINDEAU, F. CARON,
G. CLERY, C. DAUPHIN, C. DELCOURT, A. DEUDON, B. DOUCEY, J. DUBACQ, P. ESPERBĖ,
M. FARGIER-CARUSO, J. JOUBERT, M LABIDOIRE, H.
LAFFLY, A. LAGRANGE, N. LEFÉBURE, B. LIBERT, A. MALARTRE, D. MARTINEZ, C.
MESTAS, J. MILLAS-MARTIN, Y. NAMUR, R. NÉDELEC, G. PARIS, M. PASSELERGUE, L.
RAY, P. ROSSET, J. SALESSE, J. SIMONOMIS, K. VERNY-DUGELAY, O. VIÉ-DAVID.
N° 3 : N. BARRIÈRE, J. BAUDE, L. BĖRIMONT, J.-L BERNARD,
P. BLANC, C. BOHI, H. BORREL, G.
CATHALO, G. CHATY, G. CLĖRY, J. CROCQ, C. DEUDON, J. DUBACQ, A. ELUDUT, P.
ESPERBĖ, E.-C. FLAMAND, R. GONNET, B. GYR, B. HUE, B. KAD, A. LAGRANGE, G.
LEMAIRE, M. LÉVY, P. MATHIEU, J. MERCKX, J.-P. MESTAS, P. MICLAU, B. MONTINI, M.
MORILLON-CARREAU, G. MURAIL, P.-D. PARENT, G. PARIS, M. PASSELERGUE, C. PETEY, RUFUS, J. SAINT-JEAN,
J. SALESSE, J. SICARD, A. SPINDOLA, K. VERNY-DUGELAY, H. VIDAL, L. VIDAL, S.
WELLENS.
N° 4 : G. ALTHEN, J.-L. BERNARD, H.-N. BIALIK, E.
BIEDERMANN, P. BLANC, P. BLANCHIN,,
C. BOHI, D. BORIAS, S. BOUVIER, F. CARON, F. CHENOT, G. CLERY, D. CORRE, B.
COTTAZ, C. DANJOU, D. EMORINE, P. ESPERBÉ, FABRIZIO, B. FOURNIER, J.-P.GIRAUX, R. GONNET, B. GRASSET, R. GRUEL,
JAPH’EIIOS, M. LABIDOIRE, A. LAGRANGE, C. LAÏFAOUI, G. LEMAIRE, C.
LUEZIOR, M. MERESSE, J-P. MESTAS, T.
MISSONIER, A. MOUNIC, P. OSTER , G. PARIS, M. PASSELERGUE, PAULE, J.
PERSINI-PANORIAS, M. PIETRA, G. ROSE, H. ROUGIER, J. SICARD
N° 5 : D. ABEL, H.BAUMEL,
C. BEHAR, G. BERGASA, Y. BERGERET, P. BLANC, C. BOHI, F. BURGHELLE REY, G.
CLERY, D. CORRE, C. CRANSKENS, C. DANJOU, C.
DENIS, D. EMORINE, C. ESNAULT, P. ESPERBÉ, B. FOURNIER, B. GRASSET, N.
HARDOUIN, A. LAGRANGE, W. LAMBERSY, A. LE GALL, C. LUEZIOR, J.-P. MESTAS, W. MIHULEAC, C. NYS-MAZURE, G. PARIS,
M. PASSELERGUE, PAULE, P. RAVEAU, J. SICARD.
Notes ou articles sur
J.-L. BERNARD, S. BRINDEAU, F. CARON, M. FARGIER-CARUSO, G. GRANDE, M. GREPON,
H. HADDAD, RACHEL.
BON DE COMMANDE (n° 1 à n° 6)
NOM, Prénom : _________________________________________
Adresse : ________________________________________________
________________________________________________________
commande ___
exemplaires(s) de Concerto pour marées et silence, revue, soit : ____ ex. du n° 1, ____ ex. du n° 2, _____
ex. du n° 3,
____ex. du n° 4, ____ ex. du n°
5, _____ ex. du n° 6.
Les chèques – frais
d’envoi offerts – sont à adresser à :
Colette KLEIN – 164 rue
des Pyrénées 75020 Paris
(contact :
colette.klein14@orange.fr)
c 1 exemplaire : 14 € c 5 exemplaires :
60 €
c 2 exemplaires : 26 € c 10 exemplaires : 110 €
c 3 exemplaires : 38 €
Un petit peu de philosophie-coq à l'âne....
Pourquoi les Hommes s'étonnent-ils sans cesse (ou feignent-ils peut-être plus ou moins de s'étonner) du fait que, soi-disant, leur espèce soit "la seule" dans laquelle les individus deviennent des "loups" pour leurs semblables ?
S'ils connaissaient un peu mieux cette science du comportement animal qu'on appelle l'éthologie, ils s'apercevraient (mais veulent-ils vraiment le savoir ?) que, chez toutes les espèces animales terrestres, il existe, entre individus, de très forts antagonismes, parfois traduits par des combats sans merci. Ces antagonismes, bien connus, sont le résultat de diverses rivalités : pour les ressources, pour les statuts dominants, pour l'accès aux femelles et donc, à la reproduction, pour le contrôle sur un territoire de chasse...
Chez les espèces extrêmement sociales comme, par exemple, nos plus proches parents actuels, les grands singes africains, de tels antagonismes peuvent, dans certains cas qui ne sont pas rares prendre la forme d'explosions d'une rare violence, que ce soit entre individus du même groupe ou entre deux groupes rivaux, et les groupes, alors, n'hésitent pas, quelquefois, à recourir carrément au "génocide" par l'annihilation pure et simple des mâles ennemis, l'appropriation de leurs femelles et la "liquidation" de leur progéniture...exactement comme chez l'Homo sapiens (*) ! L'Homme n'est donc pas un loup pour l'Homme...mais un Homme, tout simplement !
Par ailleurs, une autre science qui fait énormément de progrès en ce moment même, la neuroscience, nous a appris que si l'empathie, racine de la compassion, de la bienveillance, était, certes, chez l'Homme, la plus développée qui soit à la surface de cette planète, elle n'en demeurait pas moins une empathie non pas "universelle" mais limitée, tout à fait sélective. Cet état de fait trouve, notamment, son illustration dans le fait que, chez les humains qui en sont resté au mode de vie originel de chasseur-cueilleur, seuls, au dire de bien des ethnologues, se considéraient comme "semblables" les individus et les groupes de même langue et de même culture ou ceux qui, pour x raison, entretenaient avec eux des liens étroits, ceux n'appartenant pas à la même "sphère" ethnique et/ou communautaire se trouvant, bien au contraire, considérés comme n'étant tout bonnement pas des Hommes.
L'empathie, chez l'Homme, s'applique bien plus spontanément et volontiers aux êtres proches et/ou à ceux qui partagent les mêmes codes culturels, et ce fait a une bonne raison : le cerveau humain ne peut pas arriver à "gérer", en tout, plus de 150 liens sociaux plus ou moins profonds. Il a, lui aussi, ses limites.
(*) Cf. l'ouvrage du primatologue néerlandais Frans DE WAAL : "LE SINGE EN NOUS", éditions PLURIEL, 2005.
Aucun d'entre nous, dans l'instant qui nous occupe, ne mesure la chance immense, incalculable qui est sienne de ne pas souffrir avec les souffrants.
Aucun d'entre nous ne se dit que plutôt que d'être ce qu'il est, le citoyen ou l'habitant protégé et relativement repu d'un pays situé dans la zone de prospérité et de paix postmoderne, il pourrait être un gazé de Gaza, un enfant syrien massacré par ses propres semblables, ou encore un sahélien, un éthiopien réduit à l'état de squelette par la plus-que-misère.
Chacun d'entre nous préfère ne pas trop penser aux disparités criantes de l'espèce humaine, et à leur origine. On fait comme si tout le monde, sur cette planète, était heureux, et partageait la nature de nos soucis, si souvent dérisoires.
Et l'on hait l'actualité quand elle vient déranger ce confort mental. On la hait, de nous rappeler que tout ceci, au fond, ne repose que sur des rapports de force dignes des animaux, qui n'ont pas d'âge.
Le problème est souvent, que les gens ont les défauts de leurs qualités. Ils poussent leurs qualités trop loin, si loin qu'elle deviennent nuisibles.
C'est souvent ainsi que l'on voit l'enfer se paver de bonnes intentions !
Les jeunesses occidentales d'aujourd'hui n'ont plus que des miettes d'idéal. Tout s'est dilué dans le marais mou de l'angélisme, de l'égoïsme et de l'hédonisme...et de l'abrutissement high-tech.
Chaque artiste a tendance à se considérer comme un monde à lui tout seul. C'est ce qui, peut-être, peut expliquer ce fâcheux, très fâcheux penchant que les artistes semblent avoir pour l'autisme et pour la mégalomanie, quand ce n'est par pour l'infantilisme. Presque tous, ils cherchent à se voir soutenus, encouragés et encensés par leurs pairs (et ils n'en ont jamais assez !). Mais quant à soutenir, à encourager et encenser ces derniers, dit en d'autres termes quant à "renvoyer l'ascenseur", c'est une toute autre histoire...
Les artistes veulent être considérés comme des enfants attardés, mais c'est trop facile. Cela leur permet de trouver des excuses à leurs pires travers, notamment à celui - fort histrionique et fort puéril - de prétendre, tels des paons, accaparer toute l'attention de leur "public" et, si ce n'est pas le cas, de réagir par de singuliers mouvements d'humeur qui, souvent, finissent par les rendre purement et simplement insupportables.
Comment, en France, à l'heure actuelle, le peuple pourrait-il se sentir vraiment concerné, intéressé par ce qu'il est convenu d'appeler "la Culture", quand celle-ci se trouve relayée et personnifiée par des bobos complètement déconnectés qui, d'ailleurs, s'imaginent pour ainsi dire que "le peuple n'existe plus" ou qui, sinon, le caricaturent et le marginalisent en le réduisant/divisant en trois catégories (implicitement) réputées pour être étrangères aux préoccupations culturelles : beaufs électeurs du Front National, SDF au fond du ruisseau et immigrés forcément enfermés dans leurs (pittoresques mais parfois aussi dangereux) ghettos "ethniques" ?
Les bobos pensent trop en termes de "tribus" pour ne pas être sectaires, et c'est un peu normal : un peu à l'instar de la reine Marie-Antoinette, autrichienne qui elle aussi faisait l'autruche,ils vivent dans le rêve - coupés du reste de la société française et nient les effets - pourtant de plus en plus réels - de la fracture sociale. Et, de ce fait, sont l'objet d'une détestation grandissante.
Le jeunisme développé par les sociétés occidentales capitalistes et postmodernes (pour des raisons tant historiques que liées à une stratégie consumériste et marchande) a fini par créer un véritable fossé entre les générations. La "vie entre jeunes" a en effet entraîné une grave intolérance mutuelle entre adolescents /post adolescents et personne mûres ou âgées. Les générations, désormais, ne peuvent plus, semble-t-il, que difficilement coexister pendant de longues périodes comme elles le faisaient jadis, comme elles l'ont fait durant des millénaires. Il en résulte un assez dramatique isolement des "seniors", qu'en dernier ressort on parque dans les "mouroirs" des maisons de retraite.
Cette société est une société d'atomisation, d'exclusion.
Il y a immanquablement, dans l'art, une dimension de séduction.
Créer ne se fait jamais qu'à partir d'un héritage préalable.
Ce n'est jamais, à tout prendre, que la conséquence d'une réaction.
Que cela nous plaise ou non, la vie n'est constituée que de nuances, de bémols.
Tout être est un mystère, que la trop grande proximité n'aide que rarement à mieux comprendre.
Toute vue d'ensemble ne nécessite-t-elle pas en effet un certain degré d'éloignement, de recul ?
Ne te focalises pas sur les ennuis, car ils sont de passage...Au même titre que les bonheurs.
Les ennuis ne font que nous donner l'impression de trop s'attarder.
Les moments heureux ne font que nous donner l'impression d'être trop éphémères.
Il n'est pas de liberté plus absolue, dans notre état actuel, que le détachement.
La non-existence est un immense réservoir qui se cache derrière l'existence, et d'où cette dernière jaillit.
L'infinité des possibles défie l'imagination.
Le vide est ce qui nous sous-tend et ce qui nous a donné naissance. Comme s'il cherchait à s'exprimer en un langage différent. Mais que cherchait le vide en se changeant en de l'être, en l’apparente diversité de l'être ? Mystère !
La vraie nature des choses revêt parfois bien des déguisements.
Le monde lui-même n'est-il pas le déguisement de quelque chose d'autre ?
Nous aimons à rêver de complet, de plénitude, d'absolu.
Peut-être parce que, justement, tout, tant en nous qu'autour de nous, se trouve marqué au sceau du partiel, du manque, de l'esquisse, de la béance en quête de complément(s).
Tout est incomplétude, jusqu'au langage "sacré" des mathématiques (ainsi que l'a prouvé, au XXe siècle, l'immense logicien autrichien Kurt Gödel)
P. Laranco.
S'ils connaissaient un peu mieux cette science du comportement animal qu'on appelle l'éthologie, ils s'apercevraient (mais veulent-ils vraiment le savoir ?) que, chez toutes les espèces animales terrestres, il existe, entre individus, de très forts antagonismes, parfois traduits par des combats sans merci. Ces antagonismes, bien connus, sont le résultat de diverses rivalités : pour les ressources, pour les statuts dominants, pour l'accès aux femelles et donc, à la reproduction, pour le contrôle sur un territoire de chasse...
Chez les espèces extrêmement sociales comme, par exemple, nos plus proches parents actuels, les grands singes africains, de tels antagonismes peuvent, dans certains cas qui ne sont pas rares prendre la forme d'explosions d'une rare violence, que ce soit entre individus du même groupe ou entre deux groupes rivaux, et les groupes, alors, n'hésitent pas, quelquefois, à recourir carrément au "génocide" par l'annihilation pure et simple des mâles ennemis, l'appropriation de leurs femelles et la "liquidation" de leur progéniture...exactement comme chez l'Homo sapiens (*) ! L'Homme n'est donc pas un loup pour l'Homme...mais un Homme, tout simplement !
Par ailleurs, une autre science qui fait énormément de progrès en ce moment même, la neuroscience, nous a appris que si l'empathie, racine de la compassion, de la bienveillance, était, certes, chez l'Homme, la plus développée qui soit à la surface de cette planète, elle n'en demeurait pas moins une empathie non pas "universelle" mais limitée, tout à fait sélective. Cet état de fait trouve, notamment, son illustration dans le fait que, chez les humains qui en sont resté au mode de vie originel de chasseur-cueilleur, seuls, au dire de bien des ethnologues, se considéraient comme "semblables" les individus et les groupes de même langue et de même culture ou ceux qui, pour x raison, entretenaient avec eux des liens étroits, ceux n'appartenant pas à la même "sphère" ethnique et/ou communautaire se trouvant, bien au contraire, considérés comme n'étant tout bonnement pas des Hommes.
L'empathie, chez l'Homme, s'applique bien plus spontanément et volontiers aux êtres proches et/ou à ceux qui partagent les mêmes codes culturels, et ce fait a une bonne raison : le cerveau humain ne peut pas arriver à "gérer", en tout, plus de 150 liens sociaux plus ou moins profonds. Il a, lui aussi, ses limites.
(*) Cf. l'ouvrage du primatologue néerlandais Frans DE WAAL : "LE SINGE EN NOUS", éditions PLURIEL, 2005.
Aucun d'entre nous, dans l'instant qui nous occupe, ne mesure la chance immense, incalculable qui est sienne de ne pas souffrir avec les souffrants.
Aucun d'entre nous ne se dit que plutôt que d'être ce qu'il est, le citoyen ou l'habitant protégé et relativement repu d'un pays situé dans la zone de prospérité et de paix postmoderne, il pourrait être un gazé de Gaza, un enfant syrien massacré par ses propres semblables, ou encore un sahélien, un éthiopien réduit à l'état de squelette par la plus-que-misère.
Chacun d'entre nous préfère ne pas trop penser aux disparités criantes de l'espèce humaine, et à leur origine. On fait comme si tout le monde, sur cette planète, était heureux, et partageait la nature de nos soucis, si souvent dérisoires.
Et l'on hait l'actualité quand elle vient déranger ce confort mental. On la hait, de nous rappeler que tout ceci, au fond, ne repose que sur des rapports de force dignes des animaux, qui n'ont pas d'âge.
Le problème est souvent, que les gens ont les défauts de leurs qualités. Ils poussent leurs qualités trop loin, si loin qu'elle deviennent nuisibles.
C'est souvent ainsi que l'on voit l'enfer se paver de bonnes intentions !
Les jeunesses occidentales d'aujourd'hui n'ont plus que des miettes d'idéal. Tout s'est dilué dans le marais mou de l'angélisme, de l'égoïsme et de l'hédonisme...et de l'abrutissement high-tech.
Chaque artiste a tendance à se considérer comme un monde à lui tout seul. C'est ce qui, peut-être, peut expliquer ce fâcheux, très fâcheux penchant que les artistes semblent avoir pour l'autisme et pour la mégalomanie, quand ce n'est par pour l'infantilisme. Presque tous, ils cherchent à se voir soutenus, encouragés et encensés par leurs pairs (et ils n'en ont jamais assez !). Mais quant à soutenir, à encourager et encenser ces derniers, dit en d'autres termes quant à "renvoyer l'ascenseur", c'est une toute autre histoire...
Les artistes veulent être considérés comme des enfants attardés, mais c'est trop facile. Cela leur permet de trouver des excuses à leurs pires travers, notamment à celui - fort histrionique et fort puéril - de prétendre, tels des paons, accaparer toute l'attention de leur "public" et, si ce n'est pas le cas, de réagir par de singuliers mouvements d'humeur qui, souvent, finissent par les rendre purement et simplement insupportables.
Comment, en France, à l'heure actuelle, le peuple pourrait-il se sentir vraiment concerné, intéressé par ce qu'il est convenu d'appeler "la Culture", quand celle-ci se trouve relayée et personnifiée par des bobos complètement déconnectés qui, d'ailleurs, s'imaginent pour ainsi dire que "le peuple n'existe plus" ou qui, sinon, le caricaturent et le marginalisent en le réduisant/divisant en trois catégories (implicitement) réputées pour être étrangères aux préoccupations culturelles : beaufs électeurs du Front National, SDF au fond du ruisseau et immigrés forcément enfermés dans leurs (pittoresques mais parfois aussi dangereux) ghettos "ethniques" ?
Les bobos pensent trop en termes de "tribus" pour ne pas être sectaires, et c'est un peu normal : un peu à l'instar de la reine Marie-Antoinette, autrichienne qui elle aussi faisait l'autruche,ils vivent dans le rêve - coupés du reste de la société française et nient les effets - pourtant de plus en plus réels - de la fracture sociale. Et, de ce fait, sont l'objet d'une détestation grandissante.
Le jeunisme développé par les sociétés occidentales capitalistes et postmodernes (pour des raisons tant historiques que liées à une stratégie consumériste et marchande) a fini par créer un véritable fossé entre les générations. La "vie entre jeunes" a en effet entraîné une grave intolérance mutuelle entre adolescents /post adolescents et personne mûres ou âgées. Les générations, désormais, ne peuvent plus, semble-t-il, que difficilement coexister pendant de longues périodes comme elles le faisaient jadis, comme elles l'ont fait durant des millénaires. Il en résulte un assez dramatique isolement des "seniors", qu'en dernier ressort on parque dans les "mouroirs" des maisons de retraite.
Cette société est une société d'atomisation, d'exclusion.
Il y a immanquablement, dans l'art, une dimension de séduction.
Créer ne se fait jamais qu'à partir d'un héritage préalable.
Ce n'est jamais, à tout prendre, que la conséquence d'une réaction.
Que cela nous plaise ou non, la vie n'est constituée que de nuances, de bémols.
Tout être est un mystère, que la trop grande proximité n'aide que rarement à mieux comprendre.
Toute vue d'ensemble ne nécessite-t-elle pas en effet un certain degré d'éloignement, de recul ?
Ne te focalises pas sur les ennuis, car ils sont de passage...Au même titre que les bonheurs.
Les ennuis ne font que nous donner l'impression de trop s'attarder.
Les moments heureux ne font que nous donner l'impression d'être trop éphémères.
Il n'est pas de liberté plus absolue, dans notre état actuel, que le détachement.
La non-existence est un immense réservoir qui se cache derrière l'existence, et d'où cette dernière jaillit.
L'infinité des possibles défie l'imagination.
Le vide est ce qui nous sous-tend et ce qui nous a donné naissance. Comme s'il cherchait à s'exprimer en un langage différent. Mais que cherchait le vide en se changeant en de l'être, en l’apparente diversité de l'être ? Mystère !
La vraie nature des choses revêt parfois bien des déguisements.
Le monde lui-même n'est-il pas le déguisement de quelque chose d'autre ?
Nous aimons à rêver de complet, de plénitude, d'absolu.
Peut-être parce que, justement, tout, tant en nous qu'autour de nous, se trouve marqué au sceau du partiel, du manque, de l'esquisse, de la béance en quête de complément(s).
Tout est incomplétude, jusqu'au langage "sacré" des mathématiques (ainsi que l'a prouvé, au XXe siècle, l'immense logicien autrichien Kurt Gödel)
P. Laranco.
samedi 28 septembre 2013
Le site MAURITAGE.
MAURITAGE est un SITE de libre partage des PHOTOS DE JADIS (tan lontan) à Maurice. Il permet de redécouvrir le passé de notre île...et, le cas échéant, de le partager, par l'intermédiaire de ces vieilles photos !
LIEN :
http://www.mauritage.com/
LIEN :
http://www.mauritage.com/
Philosophons un peu avec l'écrivain mauricien Sadek RUHMALY !
Dare to open up your Soul's Eye and contemplate tomorrow beyond the veil of your horizon !
La gentillesse est le parfum de la force, et l’élégance en est la saveur.
Time will not cure the devil, or corrupt the angel...it will only give space to both to amplify their deeds in the direction which they have chosen.... Its an Illusion to believe that a snake can become a dragon with wings...
Ne croyez pas au cimetière...Il faut nous aimer vivant...Il faut nous aimer avant ! Il faut nous aimer sur Terre...
Sadek RUHMALY.
vendredi 27 septembre 2013
Une PHOTOPOÉSIE de Patricia LARANCO : "LUNE".
LUNE,
petite sœur
de la Planète Bleue,
parente pauvre stérile, un brin exilée
à la périphérie,
comme un caillot de gel,
à force d'être esseulée
tu as souvent froid.
Tu te morfonds
dans ta geôle de néant noir,
en proie à une isolement vertigineux
qui te maintient à l'écart, tout en même temps
des milliards de têtes d'épingle à l'éclat dur
disséminées tout là-bas, au profond du ciel
et de ta partenaire aux si belles couleurs
alors
tu essaie de t'embellir quelquefois
toi aussi, à ta manière austère et nue;
tu tentes
de capter l'attention de la nuit
et des habitants si nombreux de ta consœur
qui a fait de toi un vilain petit canard
par le contraste entre ton vide et son trop-plein.
Tu te composes
un éclat de gâteau de miel
qui fascine et électrise tous les Pierrots
leur faisant oublier un instant que tu n'es
que poussière et cendres face aux yeux qui se lèvent
mais il te faut bien mettre ton disque en valeur
et quand bien même n'est-ce qu'au prix d'une illusion,
tu n'en as cure, tu veux te magnifier
et y parviens, par des effets souvent grandioses
embellissant
nos soirs par tes fleuves de lait,
Lune,
petite Cendrillon rouée
du cosmos !
Texte et photographie : Patricia Laranco
(Toutes reproduction interdite)
jeudi 26 septembre 2013
Le romancier mauricien Amal SEWTOHUL remporte le PRIX DES CINQ CONTINENTS DE LA FRANCOPHONIE 2013
L'écrivain mauricien Amal SEWTOHUL a été désigné le 26 septembre
LAURÉAT du PRIX DES CINQ CONTINENTS DE LA FRANCOPHONIE 2013 pour son roman MADE
IN MAURITIUS, publié en 2012 en France, aux éditions Gallimard !
Encore une belle récompense pour la littérature mauricienne et,
plus largement, celle de l’Océan Indien.
Signalons, au passage, que le jury du prix était présidé par un
autre mauricien, notre prix Nobel, Jean-Marie Gustave LE CLEZIO.
Pour plus de détails, je vous invite à cliquer sur le lien :
A Maurice, les éditions de L’ATELIER D’ÉCRITURE présentent leurs deux nouvelles parutions !
MARDI 1 ER OCTOBRE 2013
à 18h
à l' INSTITUT FRANÇAIS DE MAURICE,
Rose-Hill,
Mauritius
les EDITIONS
L’ATELIER D'ECRITURE
vous convient au LANCEMENT des deux derniers ouvrages qu'elles viennent de publier :
AZAZEL ET AUTRES NOUVELLES, de Savinien MEDERAC
et
LUMIERES, de Edwin MICHEL
ENTRÉE LIBRE
La revue littéraire L'Atelier d'écriture, qui recueille les textes
inédits produits pendant les activités de son atelier, révèle
au lectorat mauricien de jeunes auteurs au talent
prometteur.
Les ateliers de la revue ont lieu tous les samedis de 10h
à 12h,
inscriptions uniquement auprès de l'Institut Français
de Maurice
tarif : 1600 roupies par an
À noter également sur votre agenda :
la FÊTE DU LIVRE MAURICIEN,
qui sera organisée par la LIBRAIRIE L'ATELIER
Le 16 et le 17 NOVEMBRE 2013 !
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