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jeudi 31 janvier 2019
France : l'éducation est en danger.
Une prose aux accents philosophiques du grand poète français Richard TAILLEFER.
À
chaque preuve sa difficulté. À chaque épreuve sa réponse. J’étais juge et
victime et tenais la balance. J’entends crier de toute part aux loups-garous,
aux revenants, à un dieu sans visage. Il y a tant de sommes infinies, de
combinaisons possibles. Chacun s’en arrange comme il peut. Un insecte n’est-il
pas autant éclairé que l’œil d’un jeune ajusteur sur son établi. Faut-il
entrevoir que tout être pense s’il se trouve que mon perroquet a réponse à
toutes mes questions ? La vision du monde est-elle plus incommode que l’éternité
d’un esprit avisé ? Nul être n’est suprême, ni plus ni moins qu’un papillon se
posant sur la paume de ma main. Suite prodigieuse de générations éphémères. Le
temps, la matière, l’espace, multitude de chaos depuis ce point unique où tout
a commencé et tout finira.
Je ne suis qu’un fou
Qui poursuit son rêve aux quatre vents
Par-delà mes maux, mes peines et ma douleur.
Qui poursuit son rêve aux quatre vents
Par-delà mes maux, mes peines et ma douleur.
Richard TAILLEFER.
mercredi 30 janvier 2019
U.S : End Forced Labor in Migrant Detention Centers !
Posted By : Progressive Impact (campaign leader)
A new report has revealed that private detention centers are forcing detained migrants into physical labor for less than a dollar-a-day.The detained migrants have not been convicted of any crimes, but are simply awaiting legal hearings on their immigration status.
Private prison and detention center corporations now detain over 70% of America's detained migrant population and generate large profits by providing substandard care and conscripting detainees into forced labor.
People applying for asylum and awaiting hearings on their immigration status should be treated as respected guests in our country, not as potential free-labor for cruel mega-corporations.
We must put an end to private prisons and conscripted labor.
Add your name to ask Congress to forbid conscripting detained migrants into forced labor for criminally low wages.
SIGN THE PETITION |
Un poème de Patricia LARANCO, ENTRE LA CHAISE ET LE BUFFET.
Entre la chaise et
le buffet
l’espace est une
fine poudre :
affaissement de la
clarté,
simples paillettes
de lueur
qui traversent
un précipice.
Son talc est
posé sur mes doigts
juste au bout,
juste
sur la pulpe ;
au creux des boucles
des sillons
mais
je ne peux l’y
retenir.
Entre la chaise et
le buffet
l’espace est
éparpillement,
voyage aux pépites
sans lest,
essaim de glaciaire
pollen
et je perçois
son tintement
que le matin a
aiguisé.
Entre la chaise et
le buffet
Le vide de l’espace
est là,
jeté pont de singes
incertain,
courbé vers le bas
gouffre clair
abritant presque à
mon insu
la dérive, l’étirement,
l’élasticité
de la fuite.
Patricia Laranco .
mardi 29 janvier 2019
"FAHAVALO, Madagascar 1947" - au cinéma à partir de mercredi 30 janvier
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Edith BERTHUIT nous donne sa vision de l'AFRIQUE.
Afrique lointaine, mère perdue. Ardeur nègre de l’esprit
juvénile.
Empires sans âge, fleuves de langues, peuples des arts.
Ethnies colo-niées, frontières dressées, mappemonde
recréée.
Civilisation d’avant l’Occident, philosophie
proverbiale.
Agonie douloureuse d’une terre démantibulée, captive de
souvenirs en cale.
Il lui faudrait des chaloupes d’oubli, des barrières
explosées, des navires de fraternité.
Dissoudre le noir de l’angoisse et déployer le ferment
de l’énergie.
Comment digérer l’incompréhension ?
Douleur des valeurs tombées, mort des langues empêchées.
Conscience crucifiée qui ne sait se renouveler.
Le vouloir, tétanisé, erre dans un présent spolié.
Afrique, ruine des crasses aveugles, berceau d’enfants
frais.
Avec son passé comme les râles d’une maladie sans fin.
Comment renaître d’un cadavre ?
Faim primale d’un avenir, éveil flottant, l’Africain
râle, la chair en feu.
Il lui faudra briser les crocs de la hyène-mémoire,
survivre aux fers du vertige, disperser la colère de vengeance.
Se défaire de l’abîme pour ne pas perdre son âme,
renoncer à la solitude infernale de la victime.
Laisser les sorcières de la haine à leurs déhanchements
barbares.
Dresser sa présence au fourneau de la vie, haler à soi
une lucidité imperturbable.
Et se hisser au chant lumineux d’un horizon nouveau.
Edith BERTHUIT
lundi 28 janvier 2019
Frontière USA/MEXIQUE : 4 jours de témoignage au pied du mur.
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