lundi 26 février 2018

La très belle poésie du Français François TEYSSANDIER.



Les arbres volent sans bruit au-dessus des collines
Ce sont peut-être des anges effrayés par le vent ou la lumière



Qui déploient et replient leurs ailes légères pour faire croire
Aux marcheurs solitaires qu'ils ne sont que des oiseaux



Dans ce tournoiement d'images et ce tumulte de couleurs
Tu cries à pleine voix des mots de désespoir



Et de colère face aux brasiers qu'allument des mains
Inconnues bien qu'elles soient semblables à celles



Que tu serres entre les tiennes pour en éprouver la chaleur
Malgré le froid des os sous la peau meurtrie


















François TEYSSANDIER.





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