vendredi 5 juillet 2024

Un autre texte, celui-là de Zohra MRIMI (Algérie/France).

 



J'ai caressé ton écriture.

J'ai lu la première page à bout de souffle.

Je l'ai relue et mon corps tout entier glisse dans cette 

page.

Je suis l'absente.

Il n'y a pas d'étrangeté dans l'amour.

Il n'y a que des raisons qui viennent combler la 

solitude.

Tu l'arroses.

Tu pries la pluie.

Tu pries le ciel.

Tu es fatigué.

C'est peut-être aussi cela l'amour.

Se surprendre à épier les ombres.







Zohra MRIMI.













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