mardi 1 octobre 2024

Un poème d'amour de Sedley ASSONNE (Moris).

 










LA FILLE QUE J'AIME. (*)







Je ne vous parlerai pas d’elle,
On va parler de choses et d’autres,
De la couleur du ciel,
De ce que font les apôtres.



Je ne suis pas un saint,
Je n’ai même pas d’auréole.
Sans elle, je ne suis rien
Qu’une parabole.



Les mots qu’elle me dit
M’envoient en l’air.
Je monte au paradis
À la droite du Père.



C’est le plus beau voyage
Que je me suis payé
Ça me prendrait des pages
Pour vous le raconter.



La fille que j’aime,
Elle est dans tout ce que j’entreprends.
La fille que j’aime,
C’est mon second commandement
Tu aimeras ton prochain comme toi-même.
Elle est mon évangile, mon poème.
Ma Dalila.



La fille que j’aime,
C’est la fin de mes tourments.
La fille que j’aime,
C’est mon buisson-ardent,
Ma Tour de Babel, ma statue de sel,
Ma reine de Saba.



On va parler de mois,
De ce qui fait une année,
De la prochaine fois,
Des occasions ratées.



Mais nous, c’est pour la vie.
Des battements réguliers.
Genèse de la folie
Le serpent nous a oubliés.



Dans notre
Eden de rêve
Croissent des gueules d’amour.
Pour dire encore et toujours
On n’est pas Adam et Ève !



On veut juste s’aimer
Loin de votre ici.
Vous pouvez lui demander
C’est déjà oui.



La fille que j’aime,
C’est un déluge de sentiments.
La fille que j’aime,
M’aimera éternellement.
Elle est ma promesse, ma prophétesse
Ma Deborah.



La fille que j’aime,
Murmure à mon oreille doucement,
Des versets, des psaumes et des cantiques.
Elle est ma voix venue d’en haut,
Ma trompette de Jéricho,
Ma Sara.
















Sedley ASSONNE.
(Illustration photo : Patricia Laranco.)












(*) Ce poème a été publié sur la page littéraire du journal mauricien L'EXPRESS le 30/09/2024.






















































Crédit : Sedley ASSONNE.





















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