Il n’est de place
qu’en l’ailleurs
ou en sa possibilité,
dans l’à-côté où
l’on n’est pas,
qui s’évanouit dès qu’on l’atteint.
Il n’est de place qu’en là-bas
qui dès que l’on y va
s’annule,
crève ainsi
qu’une grosse bulle
en perdant ses rondeurs diaprées.
Il n’est de place qu’en l’au loin
promesse de légèreté
cambrure qui nous fait de l’œil
moire miroitante,
ténue
qui pourrait être
n’importe où
sur la houle d’espace clair
où mousse son ubiquité
son écume
qui nous appelle
et qui désertera toujours.
Patricia Laranco.
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