les
murs à reflets irisés
devenus invisibles
en plein jour
quand on pense les abattre
sous le poids des heures
au bord de ce lac vide
longeant la frontière
devenus invisibles
en plein jour
quand on pense les abattre
sous le poids des heures
au bord de ce lac vide
longeant la frontière
l'ombre
somnolente
toute contrastée de rêves
traîne les choses qui vivent d'elle
là où saigne la mémoire
jusqu'à la frondaison confuse
dans le vieux relent nomade
dégageant des vœux à formuler
toute contrastée de rêves
traîne les choses qui vivent d'elle
là où saigne la mémoire
jusqu'à la frondaison confuse
dans le vieux relent nomade
dégageant des vœux à formuler
les
espoirs se boivent d'un trait
dans les verres qu'on penche secs
entre les becs de l'oiseau vert en grappes
dans les verres qu'on penche secs
entre les becs de l'oiseau vert en grappes
étrange
sensation du vide ambiant
à mi-hauteur de mille cœurs en transit
qui se nourrissent d'éphémères
à mi-hauteur de mille cœurs en transit
qui se nourrissent d'éphémères
(...)
Claude Sterlin ROZEMA
in L'étrange nuit tombée des lieux
Septembre 2016
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