à la verticale
où trop de clartés blessent
pour signifier quelque chose
il y a des simulacres d'un nuage-dieu
qui nous garde tel un oiseau migrateur
en piaffant seul dans le fin tissu bleu pur du ciel
où trop de clartés blessent
pour signifier quelque chose
il y a des simulacres d'un nuage-dieu
qui nous garde tel un oiseau migrateur
en piaffant seul dans le fin tissu bleu pur du ciel
l'embranchement
de vives sources des plaisirs vitaux
souffles d'errances dans les perles libres d'envies
souffles d'errances dans les perles libres d'envies
il y a toujours
une terre à l'écart
dans l'arsenal de la mer
ô cette maternelle moitié
en fureur végétale
qui nous raye de la vieille carte
dans l'arsenal de la mer
ô cette maternelle moitié
en fureur végétale
qui nous raye de la vieille carte
il y a toujours
ces odeurs secrètes
dans la lente coulée du temps
qui partagent la mémoire de n'importe lequel
dans la lente coulée du temps
qui partagent la mémoire de n'importe lequel
ce sont parfois
des gangues de mots
dans la limaille d'or
qui s'entrechoquent à l'explosion du vol
et nous frappent en pleine course futile
dans les poussières d'étoiles animant la matière
que conservent les tombes noires de l'espace luminescent
dans la limaille d'or
qui s'entrechoquent à l'explosion du vol
et nous frappent en pleine course futile
dans les poussières d'étoiles animant la matière
que conservent les tombes noires de l'espace luminescent
il y a toujours
un drôle de dieu alchimiste
pour nous faire relire par hasard
le vague alphabet de l'Origine
pour nous faire relire par hasard
le vague alphabet de l'Origine
(...)
Claude Sterlin ROZEMA
Septembre 2016
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