Le soleil ouvre les chemins,
les éparpille aux quatre vents.
Les sol bouge et hâte le pas
sous ses pépites écartelées.
L’espace se fait miroitant,
libre, il redistribue ses points,
ses auras où plongent les corps
qui sautillent à perte de vue.
***
Tout parait possible en ces temps
onduleux comme l’avenir
passés à
écarter les bras
étourdis par un trop-plein d’air
piquant où les rêves moussus
inclinent pentes et glacis
et exaspèrent en faisceaux
les vastitudes sans recours.
***
A la verticale d’un mur
des possibilités
s’esquissent
et déchirent la peau du jour
de leurs poignards incandescents
comme à la sortie
des écoles.
Patricia
Laranco.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire