On croirait que les pierres
Parlent doucement à l'herbe
Parlent doucement à l'herbe
Et que les insectes se réfugient
Dans l'oreille de la terre
Dans l'oreille de la terre
Pour creuser des labyrinthes
Jusqu'au cœur de la matière
Jusqu'au cœur de la matière
On croirait que l'herbe haute
Doucement se courbe vers tes pieds nus
Doucement se courbe vers tes pieds nus
Sous le poids pourtant
De plus en plus léger du soleil
De plus en plus léger du soleil
François TEYSSANDIER.
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