vendredi 17 septembre 2021

Edith BERTHUIT nous donne ici une réflexion sur LA PENSEE.

 

 

 

Interpréter pour sortir de l’impasse.

 

Parce que la pensée reste en mouvement.

Parce qu’elle se nourrit du fugace, de l’urgence et du dérisoire.

Elle aime le futile et l’arbitraire, ce qui se joue dans l’instant.

La pensée est attente et supputation.

C’est une déchirure qui tremblote.

Une promesse qui ne donne pas suite.

Une transe de petits riens accumulés.

Elle glisse de situations en conjonctures.

Elle déboule en toute impunité et s’immisce partout

Mais jamais n’arrive à aucun bout. Elle poursuit.

Illusion folle de confusion,

Tempête qui gigote furieusement dans un crâne trop étroit.

 

Mais on préfère ça : l’écoute est trop fixe.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Edith BERTHUIT.

Septembre 2017.

 

 

 

 

 

 

 

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