La ronde des gazelles de pierre a parlé,
l’homme-lion se détache de la paroi
l’ondulation des tiges d’épeautre
s’étend
parmi les collines où le lumineux pollen
se tranporte en le vent qui pétrit le terrain,
joue à saute-mouton avec les claires nues
lesquelles au couchant semblent fleurs de pavot ;
***
eux tous sont déjà
en route pour l’avenir
qui s’ouvre à leur insu
comme un corps parturient.
Toutes les narines frémissent de concert
au haut des pentes et
des tertres blonds touffus,
elles hument l’espace démultiplié
par les promesses et la chaleur
de leurs vertiges.
Du fond des âges à eux, puis à nous
le fil court…
Patricia Laranco,
le 15 juillet 2015.
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