mercredi 8 juillet 2015

Un texte de Umar TIMOL (Île Maurice).

Tout, du premier au dernier souffle, est la convocation du divin, tout est sa lumière, il n’est que lui, au-delà de toutes les apparences, de tous les désirs, de tous les cheminements, il est en tout, il est tout et il ne cesse de nous convoquer à sa lumière et nulle étreinte n’achèvera l’angoisse de l’être, nulle extase ne viendra à bout de sa précarité, rien, sinon sa lumière et chaque souffle, chaque nuance du cœur, chaque pas est le divin qui nous rappelle à son souvenir mais il est une part d’aveuglement en l’être, la matière exerce sa séduction sur lui, il ne peut désapprendre l’étreinte de sa chair, il est de la traversée de ce monde, exilé perpétuellement, exilé de soi-même, de ce qu’il est car il ne peut être qu’en étant enraciné dans la lumière du divin, il ne peut être qu’en déployant cette lumière en soi, faire de son corps le parchemin de cette lumière, renaître à soi-même qui est renaître au divin. L’exil prend fin lors de l’avènement de sa lumière. Et tout nous convoque à cette présence. Le silence des larmes Le moindre souffle. L’éphémère d’une ombre.




Umar TIMOL

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire