Tout,
du premier au dernier souffle, est la convocation du divin, tout est sa
lumière, il n’est que lui, au-delà de toutes les apparences, de tous les
désirs, de tous les cheminements, il est en tout, il est tout et il ne cesse de
nous convoquer à sa lumière et nulle étreinte n’achèvera l’angoisse de l’être,
nulle extase ne viendra à bout de sa précarité, rien, sinon sa lumière et
chaque souffle, chaque nuance du cœur, chaque pas est le divin qui nous
rappelle à son souvenir mais il est une part d’aveuglement en l’être, la
matière exerce sa séduction sur lui, il ne peut désapprendre l’étreinte de sa
chair, il est de la traversée de ce monde, exilé perpétuellement, exilé de
soi-même, de ce qu’il est car il ne peut être qu’en étant enraciné dans la lumière
du divin, il ne peut être qu’en déployant cette lumière en soi, faire de son
corps le parchemin de cette lumière, renaître à soi-même qui est renaître au
divin. L’exil prend fin lors de l’avènement de sa lumière. Et tout nous
convoque à cette présence. Le silence des larmes Le moindre souffle. L’éphémère
d’une ombre.
Umar TIMOL
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire