Les nuages aux mille tentacules crantés
se propagent comme une marée
dans le ciel ;
ils progressent, en un frisson éblouissant
mais aussi parcouru
de veines d’encre bleue ;
l’on ne voit plus qu’eux – spectaculaire avancée
déployée entre les toits, les clochers, les murs
où ils forment une ample houle, une écriture innée
dont les phrases effilées
veulent étreindre
l’ailleurs.
Texte et photographie : Patricia Laranco
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