vendredi 13 septembre 2019

Nous retrouvons la talentueuse poétesse algérienne Zohra MRIMI.




Quand j'écris, je ressens ma main
celle d'un autre être aussi,
aussi esseulé que moi
peut-être moi,
en plus vieux
j'ai rompu l'hiver et son mois d'escorte aussi,
j'entends parler les oiseaux qui manquent de branchages pour leurs nids
la grêle est là, pénétrante jusqu'à réduire la nacre de mes doigts
attendez!
mon jeune être monte aux arbres
il est possible que je suive la lumière d'un appel
les arbres ont des vertèbres, un cœur qui nous succède
j'écris, 
mes souvenirs s'ennuient
ma mémoire n'est pas une cour profonde pour la vie














Zohra  MRIMI.












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