Un texte du poète malgache Rufin RANDRIANARIVELO.

J'ai bien compris
Que les vieilles racines vivantes
Avec lesquelles 
Elle s'est accrochée
Demeurent encor
Des lianes pendues à ton cou...

J’ai bien compris
Que son cœur juvénile
Par lequel 
Le mien a suivi mon ombre
demeure encor
Englouti dans l’union de la nature

Ne sont-ils pas des étoiles
Donnant vie à mes ailes rompues
Mais finalement domptées ?
C'est comme toi qui t'amuses
Avec ma muse.
C'est comme cet oiseau
Qui passe inaperçu 
Dans mes rêves...

J’ai bien compris 
Que les lianes de ses racines aériennes
Pareilles aux ramifications des éclairs
Ont déchiré
Les ombres moroses de l'avenir.

RANDRIANARIVELO Rufin.
Le 20 Septembre 2019, à 12h30.