mardi 21 février 2023

Un poème de Christian PRÉSENT (Martinique).

 

 

 

 

 

 

On doit encore compter les billets,

Ressasser le temps passé,

S’acharner sur le temps qui nous reste.

 

 

Un verre d’alcool contre la propagande,

Un cœur à l’arrêt au-dessus du vide…

Esprit borné comme l’enfant que je suis

Je dois garder ma folie sur piédestal.

 

 

Les yeux emplis d’amour,

Les bras deviennent fainéants pour nos joies.

La rime sera tranchante.

Le cri du cœur n’a point de mots savants.

Chaque jour, c’est l’échafaud.

Chaque nuit, c’est le temps du bourreau.

 

 

Réveil brutal.

Soleil bestial.

La lune est encore au fond de mes rêves ;

Parle-moi d’amour avant que je dilapide ses contours !

 

 

Je n’ai pas de génuflexions.

A chacun ses cieux,

A chacun son pieu.

Une saison en enfer.

Un jour fait d’opium.

J’ai défié l’arène des soumis.

 

 

Poète depuis le fœtus :

Le cordon ombilical a été généreux.

La révolution nait dans un battement de cœur.

Je me livre à cœur fermé.

Je t’aimerais les yeux ouverts.

 

 

Brutale, la sentence de nos émotions;

Si tu fais de la poésie,

Poète, sois prêt à être toi !


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 








Christian PRÉSENT.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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