Dans l'obscurité les arbres
Gardent jalousement leurs secrets
Gardent jalousement leurs secrets
Ils n'accordent d'autre nuit
Aux rivières que leurs feuillages obscurs
Aux rivières que leurs feuillages obscurs
Nuit plus impénétrable que les
méandres
Des chemins qui serpentent à travers les collines
Des chemins qui serpentent à travers les collines
Que tu connais pourtant pierre par
pierre
Depuis ton enfance si lointaine et ténue
Depuis ton enfance si lointaine et ténue
Qu'elle s'évapore à chaque pas
Comme une brume dans ton regard
Comme une brume dans ton regard
Et quand le matin s'étire
Sur le seuil de ta maison
Sur le seuil de ta maison
Tu rejoins au fond du jardin les rares
Souvenirs encore suspendus aux branches
Souvenirs encore suspendus aux branches
Pour les
cueillir et les porter à tes lèvres
François
TEYSSANDIER.
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