vendredi 3 février 2017

Et encore François TEYSSANDIER (on ne s'en lasse pas).

Dans l'obscurité les arbres
Gardent jalousement leurs secrets


Ils n'accordent d'autre nuit
Aux rivières que leurs feuillages obscurs


Nuit plus impénétrable que les méandres
Des chemins qui serpentent à travers les collines


Que tu connais pourtant pierre par pierre
Depuis ton enfance si lointaine et ténue


Qu'elle s'évapore à chaque pas
Comme une brume dans ton regard


Et quand le matin s'étire
Sur le seuil de ta maison


Tu rejoins au fond du jardin les rares
Souvenirs encore suspendus aux branches


Pour les cueillir et les porter à tes lèvres












François TEYSSANDIER.


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