nous marchons
en chairs égratignées
sur les trottoirs que lèche la ville
aux odeurs de grisaille
avec ce mal muet de vivre
en chairs égratignées
sur les trottoirs que lèche la ville
aux odeurs de grisaille
avec ce mal muet de vivre
mais où va notre
marche
sur la pointe des pieds
ça saute aux yeux non
en saisissant le faux mouvement
quand le cœur de l'arbre s'évapore
sur la pointe des pieds
ça saute aux yeux non
en saisissant le faux mouvement
quand le cœur de l'arbre s'évapore
(...)
Claude
Sterlin ROZEMA.
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