dimanche 11 octobre 2015

Réfléchissons à certaines choses...

La mort de l'autre est toujours, un peu, notre propre fin.




Les Français pourraient, d’une certaine façon, être définis comme des gens d’habitude au caractère finalement assez frileux qui tiennent absolument et tout le temps à se donner l’image de « révolutionnaires ».




Miraculeuse invention que celle de la photographie qui permet à nos fantômes de nous sourire encore !




La conscience humaine se sent très volontiers immortelle. D’où la notion d’âme, cultivée sans doute depuis que l’esprit humain existe. Reste à savoir…pour quelles raisons ? Instinct de survie ? Déni de la mort ? Ou bien une « intuition » obscure ?




La décolonisation, cela se passe, avant toute autre chose, dans les têtes.




Le "vivre ensemble" et l'assimilation, en ce qui me concerne, ce sont deux choses. Le "vivre ensemble", c'est une recherche légitime d'harmonie, de la bonne entente, lorsque des populations d'origines et de mœurs différentes se côtoient.

L'assimilation, en revanche, peut être regardée comme une forme de violence, de césure profonde dans l'identité; ce n'est pas rien !





Ecrire des poèmes, et continuer à en écrire, toute sa vie, ce n'est pas seulement une activité. C'est, pour ainsi dire, une entrée dans une sorte de religion. Car il y faut la foi et, en un sens, le goût d'une certaine ascèse. On n'y gagnera ni gloire, ni richesse, à peine sera-ton lu(e). Alors pourquoi s'entête-t-on ?

Parce que c'est chevillé aux tripes !





La médiocrité est, peut-être l'une des choses les plus dangereuses du monde, surtout quand elle se trouve couplée à un trop-plein de conscience d'elle-même et à un trop-plein de ce qu'on nomme "l'amour-propre" : regardez ce qu'elle a fait, par exemple, d'un Hitler, d'un Pol Pot.




Les Hommes apparaissent parfois comme des primates déprimants.




Rien ne t’appartient. Même pas ta vie.




La vérité suit sa propre voie, ce qui est souvent, à nos yeux, un tort. Elle brise les rêves et s’oppose aux désirs impérieux des Hommes, lesquels ont vite fait de la déguiser, ou de  jeter un voile sur elle. Le rapport de l’Homme à la vérité tient un peu de la partie de bras-de-fer.




Toute société aime à former un groupe homogène et cohérent. Ainsi, à l’intérieur d’une société humaine, tout groupe minoritaire est, par essence, un groupe vulnérable et toujours à la merci du plus grand nombre, contraint à lutter pour obtenir des droits, une place. Et ainsi, dans pareille lutte, rien n’est-il jamais totalement acquis.




A l’image de chaque individu, toutes les communautés, tous les pays, sans aucune exception, possèdent leur part sympathique, éclatante, de même que leur part d’ombre, désagréable, et toutes deux se reflètent dans leur « tempérament », leur histoire et leur manière d’être.




Rares, les questions auxquelles font écho une réponse isolée, unique. La plupart des questions ont pour écho des faisceaux de réponses, des sortes de gerbes de niveaux de compréhension, d’explication différents, spécifiques. Un même effet peut avoir une multitude de causes, qui convergent vers lui, sans forcément être de même nature.




La nature a inventé le cerveau humain, doué de pensée, d’intelligence.
Le cerveau humain, doué de pensée, d’intelligence, a inventé l’ordinateur, machine dotée d’intelligence mécanique et électronique.
Volonté fractale de se regarder dans un miroir ?
De se créer une sorte de « double », pour s’auto-comprendre ? Dans un processus d’extériorisation de soi-même qui serait indispensable à ce type de démarche ?

Et si cela voulait dire qu’une forme d’ « intelligence » nous a créés ? Comme elle aurait, aussi, créé ce qu’on appelle des « cerveaux de Boltzmann » ? Comme elle aurait conféré une forme d’ « intelligence » à l’océan terrestre ?

Et si l’intelligence était, au bout du compte, quelque chose de beaucoup plus « diffus », de beaucoup plus protéiforme que nous l’entendons, dans l’Univers (un Univers vu, ici, du point de vue strictement scientifique) ?




L’athéisme est une foi qui est venue s’ajouter à toutes les autres.




Certains autistes Asperger sont de véritables génies (du moins en certains domaines, généralement très circonscrits). Bon nombre de génies (Gödel, Turing, Michel-Ange, Van Gogh, Nietzche, John Nash, Camille Claudel…) présentaient, incontestablement, des tendances qu’on pourrait qualifier d’ « autistiques » et d’ « obsessionnelles ». Voilà une constatation qui ne peut que nous amener à nous poser certaines questions.
Le « trop » d’un côté se « paierait-il » par des « pas assez », par des manques de l’autre, en matière de câblage neuronal, d’organisation de l’encéphale ?




Il y a, sans doute, gros à parier que l’intelligence humaine fut, dans ses tout premiers temps, une réponse à de grandes difficultés, des situations peu favorables.
Rien, en effet, ne la stimule, ne l’aiguise mieux que les situations désespérées, rudes. Les conditions « d’urgence », d’acculement.
Beaucoup d’élément parvenus désormais à notre connaissance semblent suggérer que son développement a été, à de multiples reprises, l’unique moyen de survie (pour le moins inattendu) d’une créature chétive, d’une espèce assez désarmée qui, peut-être, eut dû, dans l’ordre logique des choses, disparaître.




La misogynie est, elle aussi, une forme de crime contre l’humanité.




« Renoncez à toute espérance », à toute attente. Vous n’en serez que plus forts, et surtout, plus tranquilles.













P. Laranco.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire