à la page de garde du Hasard
du sang caillé de maux en mots
une noire reliure telle ma peau
épinglée par les serres du Babel
du sang caillé de maux en mots
une noire reliure telle ma peau
épinglée par les serres du Babel
libère-moi ô page
froissée
j'ai trop vu de chair fouettée
entre tes lignes indéfinies
par les secousses phraséophiles gloutonnes
j'ai trop vu de chair fouettée
entre tes lignes indéfinies
par les secousses phraséophiles gloutonnes
je m'y perds trop dans
des cristaux d'encre mythique
feutré de toutes les magnitudes humaines
feutré de toutes les magnitudes humaines
ô poète en décombres
que je suis
culbutant dans un espace-temps
envahi de novas d'immondices
que je suis
culbutant dans un espace-temps
envahi de novas d'immondices
ô poète craquelé de mots
d'étoiles libératrices
que je suis
en quête de mon obscure histoire
contée en italique dans le livre du temps
d'étoiles libératrices
que je suis
en quête de mon obscure histoire
contée en italique dans le livre du temps
Claude Sterlin ROZEMA
Extrait de Dans le mol aubier de l'arbre aux maux
Février 2016
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire