Bien sûr, que chaque poème
m’insatisfait,
que je le remettrais en chantier
en un autre ;
que je retenterais d’obtenir
le summum
telle une lame fracassée sur les récifs.
Bien sûr qu’à corps perdu tête comme un
bélier
Je réitérerais ce foutu corps à corps
à la recherche de l’étincelle sacrée,
du flamboiement qui clôt
tout cercle
sur lui-même.
Mais quelle folie et surtout quelle
illusion
car tout poème est un boitillement de
mots,
d’images et de métaphores toujours
tronquées
qu’inlassablement l’incomplétude
fourvoie.
Patricia
Laranco.
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