Accoudé au temps
À l'abri des vents
À hauteur des yeux
J'ai la pluie
Les nuages
Et le chagrin
Comme paysage
À l'abri des vents
À hauteur des yeux
J'ai la pluie
Les nuages
Et le chagrin
Comme paysage
Je cherche de tous les côtés
L'oiseau glissant anonyme
Sur les ondes sauvages
De ce mois de février
Et je reste planté
Comme un épouvantail inutile
Sur les hautes terrasses
De la mélancolie
L'oiseau glissant anonyme
Sur les ondes sauvages
De ce mois de février
Et je reste planté
Comme un épouvantail inutile
Sur les hautes terrasses
De la mélancolie
Le jour et moi
On ne parle pas toujours
La même langue
Mais dans une petite boîte
De chocolat
J'ai planté
Une fleur d'amour
Et d'ébène
Et dans un patois que seule toi
Pourrait comprendre
J'ai murmuré
Au cœur du temps
On ne parle pas toujours
La même langue
Mais dans une petite boîte
De chocolat
J'ai planté
Une fleur d'amour
Et d'ébène
Et dans un patois que seule toi
Pourrait comprendre
J'ai murmuré
Au cœur du temps
C'est notre temple
Préserve le
Il nous mettra
À l'abri de l'hiver
Préserve le
Il nous mettra
À l'abri de l'hiver
J'ai alors fermé les yeux
Afin que tu n'échappes pas
Aux choses visibles
Et à mon songe.
Afin que tu n'échappes pas
Aux choses visibles
Et à mon songe.
Gillian GENEVIÈVE.
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