Le corps
et sa robe de Rien,
sa toge de photons glacés,
son alvéole de vent clair
qui tourbillonne autour de
lui…
Le corps qui n’a pour tous
habits
que la distance exacerbée,
la carence
au vaste son creux,
le hasard festonné d’azur…
le corps-toupet,
le corps-toupie,
le corps tout peu,
le corps tout peur
abandonné à son parcours
sous l’immense linceul du
ciel
et les grandes ailes
tendues
des goélands dont l’œil
le perce.
Patricia Laranco.
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