samedi 1 août 2020

France : Aix-en-Provence contre les animaux sauvages dans les cirques.





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Aix-en-Provence contre les animaux sauvages dans les cirques.
 
Aix-en-Provence contre les animaux sauvages dans les cirques
 
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Aujourd’hui en France, il est impossible d’obtenir un nombre exact des cirques qui s’installent avec des animaux sauvages, le Ministère de la Transition Écologique n’a même pas ces chiffres. Cela pose des questions sur la légalité de ces structures ainsi que des problématiques de sécurité et de santé publiques.

La loi L.214-1 du code rural et de la pêche stipule que « Tout animal étant un être sensible doit être placé par son propriétaire dans des conditions compatibles avec les impératifs biologiques de son espèce. »

Un tigre vivant seul - ou à plusieurs - en cage dans ses déjections, ne sortant que pour faire des tours face à un public; un éléphant passant ses journées sur du bitume en pleine chaleur etc. Ces réalités ne sont pas des conditions compatibles avec les impératifs biologiques de leurs espèces.

Les animaux sont en effet des êtres sensibles, qui ressentent des émotions négatives et positives, de la douleur, et qui ont des besoins.

Ces conditions sont une souffrance pour ces animaux qui développent des comportements anormaux comme la dépression, la folie, l’automutilation, la fuite, l’agressivité. EIles sont non seulement un danger pour leurs vies, mais aussi un danger pour les spectateurs qui peuvent subir l’agressivité et l’attaque d’un animal sauvage en mal-être.

Le dressage des animaux de cirque est souvent un système violent qui demande aux animaux d’effectuer des tâches ou de prendre des postures contre-nature. Ils sont battus et blessés (à l’aide de piques métalliques appelées ankus dans les zones sensibles du corps des éléphants (oreilles, par exemple) en cas de refus ou de mauvaise prestation, et ce, même durant les spectacles.

En témoigne cet extrait des confessions de Vladimir Deriabkine, un ancien dresseur d’ours qui leur faisait danser le twist. « Il vous faut deux bâtons hérissés de pointes. On les place à la hauteur des cuisses de l’ours et on le pique alternativement d’un côté, puis de l’autre. » « On prive l’animal de nourriture pendant deux ou trois jours, jusqu’à ce qu’il fasse ce qu’on lui demande. »

Ces techniques ne sont pas des exceptions, elles sont la norme.

Nous ne pouvons plus accepter que la souffrance physique et morale des animaux soit un spectacle. Ces divertissements sont un reflet de notre société et de nos morales, il est temps d’évoluer.

Il existe d’autres solutions de divertissement, et les cirques représentent beaucoup plus que des animaux (jongleurs, acrobates, clowns etc…).

En 2015, la Fédération des Vétérinaires d’Europe exprimait clairement son point de vue : « les animaux sauvages en cirque itinérant et notamment les mammifères ne peuvent bénéficier d’un milieu de vie satisfaisant ni exprimer des comportements conformes à leurs besoins ». En octobre de cette année, l’Ordre des Vétérinaires français réaffirmait cette position également.

Alors que de nombreux pays ont interdit totalement les animaux dans les cirques, la France est encore bien en retard.

En France, près de 400 villes se positionnent contre l’utilisation des animaux sauvages dans les cirques. C’est de cette façon que nous montrerons au gouvernement que nous ne voulons plus de ces actes violents et barbares.

Dans l’optique de la création d’une régulation nationale interdisant les cirques de détenir des animaux sauvages, nous demandons à Mme Joissains, maire d’Aix en Provence, de formuler et signer des vœux, et d’effectuer des contrôles plus stricts à l’encontre des cirques installés dans la ville.

Source : http://www.cirques-de-france.fr/
 
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