samedi 15 août 2020

Rufin RANDRIANARIVELO (Madagasikara).














































Sont rongées par le flux fougueux
Qui s’écoule en les émoussant
Les rives du petit ruisseau...




Arriverais-je à le franchir
D'un seul bond ? Tel est mon souci.
Mais l’épaisse masse dressée
Du rassemblement de roseaux,
La drue verdure
Des buissons
Qui pousse là sans retenue
Ont empêché mes jambes de
Me propulser comme voulu.




Sur ce, je poursuis mon parcours,
Je continue à le longer,
Ce cours d'eau si bien défendu
Pour trouver et pour découvrir
Un passage qui s’ouvrirait,
Un bon gué
Facile à franchir.




Après un long quart d'heure ingrat
Où je me suis égratigné
Aux denses ronces,
Où m’a piqué,
Blessé
L’épine sans merci
Me voilà enfin tombé sur
Un endroit propre à mon dessein.




Si le ruisseau s'est élargi
Entre ses bords pleins
De roseaux,
Son lit se trouve parsemé
De grosses pierres plates et nues
Qui émergent là par endroits
Et
Je m’y faufile aisément
Parmi les écumes rosées
Puis j'atteins l’autre bord de l'eau.
C’est grâce à ma suite de sauts
De pierre en pierre que j’ai pu
Réaliser mon objectif
Avec vitesse et sûreté.
J’ai bien fait de garder espoir.



























RANDRIANARIVELO Rufin




































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