Patricia LARANCO, ses CAUSES et ses EFFETS.

CAUSE ET EFFET.

L’effet de la cause…La cause de l’effet.

Nul effet qui ne soit sans cause.

Nulle cause qui ne soit sans effet.

C’est de cela dont je te cause.

A cause de la cause, y a l’effet.

A cause des faits, l’on peut causer.

L’on peut rêver des faits ; des fées. Des défaites et des défaits. Des fêtes parvenues au faîte. Des fêtards aux yeux de têtards. Et l’on peut prendre fait et cause.

Les faits sont toujours déjà faits. Pour autant, sont-ils hors de cause ? Peut-on en fêter les effets ? Les fêter sans afféterie ?

Et les faits rosses ? Les faits féroces ?

Les effets des faits sont des causes.

Qu’on peut remettre en question. Non ?

On se bat toujours pour des causes.

Des causes dont on cause sans fin. Sans qu’il y ait jamais d’effets. L’effet ne vient pas des efforts. Il ne vient pas plus des causeries. Se rit-il de ce qui le cause ?

Aux dires de certains, tout cause.

Mais à cause de quoi cause-t-on ?

A cause de quoi, tel effet ? Y a-t-il des effets sans cause ? Y a-t-il des effets s’en cause ? Y a-t-il des effets en cause ?

Est-il des effets dont on ne cause ? Dont on ne retrouve les causes ?

Est-il réellement des causes…dont on peut prévoir les effets ?

Dans l’enchevêtrement des causes 

Il se peut que nous nous perdions.

Que nous perdions le tortueux fil.

Et, avec lui, le sens du film.

On peut tout causer : des ennuis, de grandes joies, des émotions. Des inquiétudes, des espoirs. Des catastrophes et des strophes.

On peut tout caser dans la cause. Qui peut oser tous les effets.

Même les effets du hasard. Mais ceux-ci sont-ils bien causants ?

Le hasard est-il une cause ? Une cause probable ? Une cause ultime ? Dieu serait-il le hasard ? Jouerait-il aux dés, comme Albert ?

Si Dieu est joueur, attention ! Va falloir se méfier de lui. Un joueur, ça n’inspire pas confiance. Cela joue avec le hasard. Et avec toutes ses roulettes russes. Vous faites confiance aux Russes, vous ?

Les Russes à roulettes, ça craint. Même quand ça ne joue qu’aux échecs. Qui aime l’échec, je vous le demande ?

Patricia Laranco.