MADRUGADA
j'entends des
bruits d'ombres
rôdant autour de moi
un air bizarre se cantonne
dans les tréfonds de la nuit
rôdant autour de moi
un air bizarre se cantonne
dans les tréfonds de la nuit
et mon moi éphémère
lassé par le temps
emporte des silhouettes
aux vagues esseulées
que le vent emmène au quai
lassé par le temps
emporte des silhouettes
aux vagues esseulées
que le vent emmène au quai
ô
"madrugada"
mon lit est une femme frivole
que la vie emmène aux supplices
des plaisirs libertaires
pour nourrir ses désirs sauvages
mon lit est une femme frivole
que la vie emmène aux supplices
des plaisirs libertaires
pour nourrir ses désirs sauvages
ô
"madrugada"
une solitude de fer
emporte l'hiver dans mon cœur
où toute chose touchée par mes mains
devient plus froide que la Sibérie
une solitude de fer
emporte l'hiver dans mon cœur
où toute chose touchée par mes mains
devient plus froide que la Sibérie
et le vent triste
des jours qui reviennent avec fracas
sur les lits des SDF de São Paulo
transporte la puanteur de mes maux
aux entrailles de mon silence
aussi lourd que l'océan atlantique
depuis la traite négrière
des jours qui reviennent avec fracas
sur les lits des SDF de São Paulo
transporte la puanteur de mes maux
aux entrailles de mon silence
aussi lourd que l'océan atlantique
depuis la traite négrière
Marc LOUVERTURE.
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