Le choléra, on le soigne. La peste, ça laisse des séquelles irréversibles.
En l'occurrence, pour que la France
guérisse des idées rances
et de son sentiment de déshérence,
suppléer l'incompétence
du politique
par le poétique
de toute urgence,
ouvrir fenêtres et frontières
pour prendre l’air,
s'évader, de métissages
en modernes marronnages,
entrebâiller portes et vantaux
et s’éventer,
créant courants d’air,
courants d’art
et de poésie
pour nous aérer la tête
comme on aère
une chambre de malade
où l’on aura fait brûler
le bon vieux papier d’Arménie
Suzanne DRACIUS.
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