vous croyez savoir le contenu de ses larmes ou le
sens caché de son verbe, vous croyez savoir
la connivence de son désir ou les tumultes
de sa peau, vous croyez savoir les périples de
son imaginaire ou les constellations de sa
mémoire, vous croyez savoir la grammaire de
ses plaies ou l’élan de ses extases, vous croyez
savoir ces mots qui conversent avec son sang ou
ce silence qui scarifie les miroirs, vous croyez savoir
la métaphore de ses ombres ou l’exégèse
de sa chevelure, vous croyez savoir le rituel de
ses oublis ou les élégiaques de sa beauté, vous
croyez savoir les incantations de son visage ou
ce corps qui assassine votre exil, vous croyez tout
savoir d’elle mais il ne vous appartient que le
savoir de son deuil, qui est celui de votre amour
sens caché de son verbe, vous croyez savoir
la connivence de son désir ou les tumultes
de sa peau, vous croyez savoir les périples de
son imaginaire ou les constellations de sa
mémoire, vous croyez savoir la grammaire de
ses plaies ou l’élan de ses extases, vous croyez
savoir ces mots qui conversent avec son sang ou
ce silence qui scarifie les miroirs, vous croyez savoir
la métaphore de ses ombres ou l’exégèse
de sa chevelure, vous croyez savoir le rituel de
ses oublis ou les élégiaques de sa beauté, vous
croyez savoir les incantations de son visage ou
ce corps qui assassine votre exil, vous croyez tout
savoir d’elle mais il ne vous appartient que le
savoir de son deuil, qui est celui de votre amour
Umar TIMOL
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