lundi 20 mai 2024

Le jeune poète sénégalais El Hadji Gana SENE s'exprime avec franchise : lisez-le, et vous comprendrez...

 





























UNE ÉVOLUTION RÉGRESSIVE.










L'intelligence artificielle est une hache
Servant à couper l'âme telle une branche
Dont le feuillage donnait bien de l'ombre
A ce monde enseveli sous ses décombres.



Le monde est un village planétaire, dit-on...
Une ville plutôt, sinistre agglomération
Où la loi du plus fort démolit les taudis
Des plus faibles au profit des mieux lotis.



La voix de la nature est devenue muette.
Le chant du cygne a fait taire la bergeronnette,
Plus aucun sourire ne se lit sur les lèvres
De l'humanité à force d'être rendue mièvre.



L'éclat d'un esprit authentique illumine
Les nuits noires sans étoiles ni lune
Mieux que toutes ces inventions fragiles
Sans âme, ces géants aux pieds d'argile.



Dans un monde où tout est sophistiqué
Heureux ceux qui vénèrent la simplicité
Relique que l'on ne trouve plus ici-bas
Dans les mille et une cavernes d'Ali Baba



Les choses les plus simples émerveillent :
La fraîcheur du vent, un lever de soleil,
Le chœur de la forêt, l'immensité du ciel...
Non, jamais l'artificiel n'égalera le naturel !


































El Hadji Gana SENE, alias Le Benjamin des Poètes
Matam,
le 19/05/2024.

































©















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