“Dans les zones rurales, on est moins nombreux.ses, tout se sait très vite, les femmes ne peuvent pas venir dans les locaux de l’association sans risquer que cela se sache. Du coup, ce sont nos travailleuses sociales qui se déplacent de village en village pour rencontrer les victimes dans des lieux neutres. Jusqu’à aujourd'hui, nous avions 3 travailleuses sociales, mais, par manque de moyens, on a dû supprimer un poste. A partir du 1er septembre, elles seront 2 pour répondre aux 110 000 habitantes de notre territoire de 1200 km2, alors qu’il nous faudrait 4 travailleuses sociales pour pouvoir faire face à la hausse des sollicitations (250 en 2024, 220 au 29/08).”
Mandana ETEMAD, Co-directrice de Solidarité Femmes Beaujolais.