France (FONDATION DES FEMMES) : Plus de 6 000 FEMMES risquent de SE RETROUVER SANS AIDE.

 

Plus de 6 000 femmes vont se retrouver sans aide. URGENCE Bonjour, Mercredi dernier, à l'occasion de la parution de notre rapport sur la santé financière des associations de terrain, Laura Slimani, Directrice du pôle projets de la Fondation des Femmes, s’est exprimée au micro de France Info sur l’impact des restrictions budgétaires sur l’accompagnement des femmes victimes de violences. Nous vous proposons de regarder cette intervention édifiante sur la situation actuelle : “Derrière les politiques d’austérité, ce sont les vies de femmes victimes de violences, de femmes vulnérables et de leurs enfants qui sont mises en danger.” JE FAIS UN DON POUR SOUTENIR LES ASSOCIATIONS QUI SAUVENT DES VIES Focus sur 2 chiffres clés 6,7 millions d’euros de pertes nettes Les 148 associations qui ont répondu à l’enquête ont déclaré 6,7M€ de coupes budgétaires (ce montant est très certainement beaucoup plus élevé sur l’ensemble du tissu associatif). Une coupe de 6,7M€ de budget représente, à titre indicatif, 150 postes de juristes, 319 places d’hébergement spécialisé ou encore 2 757 parcours de reconstruction psychologique post-trauma. Les 148 associations répondantes seront contraintes d’accompagner 6 258 femmes de moins par rapport à l’année dernière, soit 53 femmes de moins par association en moyenne. “L’année dernière, on avait reçu 2 demandes de la part d’assistantes sociales de l’hôpital Tenon. Cette année, on en a reçu une dizaine et on n’a pas les moyens d’y répondre. On n’a pas pu accueillir une maman dont le bébé était très prématuré. On a dû lui dire d’appeler le 115 alors qu’il y a un délai d’attente de 3 semaines.” Judith, de l’association Abri de femmes. JE FAIS UN DON POUR PERMETTRE À DES MILLIERS DE FEMMES VICTIMES DE VIOLENCES D’ÊTRE ÉCOUTÉES, HÉBERGÉES ET ACCOMPAGNÉES 72 % des associations accompagnatrices en milieu rural déclarent fermer des permanences, contre 60 % en zones urbaines. La réduction voire la suppression d’activités par les associations rurales est d’autant plus dramatique que 50% des féminicides ont lieu en milieu rural (alors que seulement 30 % de la population y vit) : la logique voudrait donc que l’on intensifie la présence de dispositifs d’accompagnement dans ces territoires, et non que l’on baisse leurs subventions. “Dans les zones rurales, on est moins nombreux.ses, tout se sait très vite, les femmes ne peuvent pas venir dans les locaux de l’association sans risquer que cela se sache. Du coup, ce sont nos travailleuses sociales qui se déplacent de village en village pour rencontrer les victimes dans des lieux neutres. Jusqu’à aujourd'hui, nous avions 3 travailleuses sociales, mais, par manque de moyens, on a dû supprimer un poste. A partir du 1er septembre, elles seront 2 pour répondre aux 110 000 habitantes de notre territoire de 1200 km2, alors qu’il nous faudrait 4 travailleuses sociales pour pouvoir faire face à la hausse des sollicitations (250 en 2024, 220 au 29/08).”   Mandana ETEMAD, Co-directrice de Solidarité Femmes Beaujolais. JE FAIS UN DON POUR PERMETTRE AUX FEMMES VICTIMES DE VIOLENCE DE TROUVER DE L’AIDE LÀ OÙ ELLES HABITENT L’heure est grave. Des structures en détresse, ce sont des femmes en danger. “Nous allons devoir dire aux femmes que nous accompagnons que pour des raisons de manque de financement, elles vont devoir retourner au domicile et continuer de vivre les violences intra-familiales qu’elles subissent déjà depuis des années. Faut-il que je leur dise d’être patientes, comme le fait l’Etat lorsque je demande où en est le versement des subventions ? Je suis à court de solutions et d’énergie.” Nadine Baron, Directrice CIDFF 63. Réduire les moyens financiers, c’est risquer plus de féminicides. JE FAIS UN DON POUR SAUVER DES VIES Un grand merci par avance pour votre soutien, L’équipe de la Fondation des Femmes. JE FAIS UN DON

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