dimanche 6 avril 2025

C'était en début d'après-midi, ce dimanche, à Paris, Place de la République...

 







Photos prises entre 14h et 15h 30 (heure de Paris), Place de la République, lors du rassemblement anti-extrême-droite organisé par LA FRANCE INSOUMISE et par EUROPE ECOLOGIE-LES VERTS.
































Photographies : Patricia Laranco.

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Sedley ASSONNE s'interroge sur l'attitude des journalistes face au drame de la Bande de Gaza.

 




La “classe journalistique”.





Hier, Israël a largué une bombe sur l’enclave Palestinienne. J’ai scrollé tout Yahoo pour voir ne serait-ce qu’une brève sur ce massacre. Mais rien ! Pourtant, les images montraient des Palestiniens morts qui voltigeaient dans les airs, preuve de l’impact de ce bombardement sur ce peuple en voie de disparition.
Mais les médias occidentaux préféraient parler du quotidien de leurs pays respectifs, du voyage de Netanhyahou en Hongrie, des déboires de Marine Le Pen et des tarifs de Donald Trump. Mais de massacre des Palestiniens, point ! Mais il n’y a pas que les média occidentaux. A Maurice également, c’est la même indifférence envers ce génocide qui se déroule pratiquement à ciel ouvert, même si l’armée Israélienne fait tout pour cacher ses crimes aux yeux du monde. Sans pour autant se soucier de l’opinion publique, et encore moins des Nations Unies !
Comment expliquer que les journalistes locaux, dont les plus jeunes se pensent déjà « arrivés », sans pour autant savoir faire un texte, mais juste parce qu’ils savent mettre un micro devant le nez d’une personne, soient autant déconnectés de ce qui se passe autour d’eux ? En fait, si Israël et les Etats-Unis peuvent autant masquer leurs crimes, c’est aussi dû à des années « d’achat » des consciences de beaucoup de journalistes, tant locaux qu’étrangers, à travers l’USAID et les programmes d’embrigadement déguisés en programme « culturel ». Beaucoup de journalistes, d’universitaires et d’auteurs locaux ont ainsi profité de ces programmes. Et il va de soi qu’ils restent silencieux devant le massacre des Palestiniens, dans l’espoir de mettre encore une fois les pieds dans l’Ohio !
Et il est choquant de lire, dans L’Express du samedi 5 Avril, dans l’entretien qu’accorde Bruno Cunniah, le futur ambassadeur Mauricien à Madagascar, qu’il apprend la langue malgache grâce aux cours en ligne gratuits de l’US Peace Corps !
Peut-on encore faire se côtoyer US et Peace dans une même phrase de nos jours, sachant que les Etats-Unis comptent 225 ans de guerre dans l’histoire de leur pays ? Et qu’ils arment lourdement Israël en connaissance de cause pour exterminer le peuple Palestinien ? Il est en fait plus facile de « s’émouvoir » pour l’auteur Boualem Sansal que de plaider la cause Palestinienne. Et c’est triste de voir un Tahar Ben Jelloun soutenir qu’il ne peut pas parler de la Palestine parce qu’en France, c’est lié au terrorisme. Laissant ainsi les Palestiniens à cette réclusion solitaire qu’il dénonçait fort justement dans ses livres.
Même un Jean-Marie Le Clézio ne veut pas défendre les Palestiniens. Il écrivait pourtant ceci, dans Le procès-verbal, Prix Renaudot à sa sortie, en 1963 : Il y a une sorte de Dieu qui habite chacun d'eux tour à tour, et qui les appelle à Lui, à l'heure qu'Il a choisie, pour les faire vivre en ce qu'ils n'ont jamais été jusqu'alors, des hommes morts. A croire qu’il a oublié ses propres écrits, et surtout qu’il se doit de donner l’exemple et de faire comprendre au monde que la paix est possible, et qu’il ne sert à rien de larguer des bombes sur des innocents.
Tout cela me ramène au Media Trust. J’ai siégé au sein de cet organisme, chargé de "perfectionner" le journalisme à Maurice. On nous disait qu’il fallait l’aide des journalistes étrangers pour que nous puissions mieux écrire sur l’actualité de NOTRE pays. Et parmi ces grands
« experts » de la plume, il y avait Robert Ménard. Ce co-fondateur de Reporters Sans Frontières devait pourtant se rapprocher du Front National, et aujourd’hui il n’est plus qu’un avatar de ce monsieur qui parlait journalisme à ses confrères Mauriciens. Et je ne cite pas Patrick Poivre d’Arvor, longtemps présenté comme le « roi de l’audimat » en France, et qui a pitoyablement disparu des médias, pour faits de viols et d’agressions sexuelles !
Voilà les exemples que nous devions "admirer". Et Dieu merci, jamais je n’ai été en extase devant les écrits de ces deux messieurs ! Cette année, le nouveau gouvernement a décoré deux journalistes: Jean-Max Baya et Bernard Saminaden. En guise de remerciement, l’ancien journaliste de L’Express dédiait cette décoration à la classe journalistique. Si on sait tous qu’il n’y a jamais eu de cohésion au sein de la presse, notamment pour la mise sur pied d’un syndicat pour les journalistes, mais aussi pour s’entendre sur les grands sujets à défendre, nous ne savons donc pas à quoi Bernard Saminaden faisait allusion. Tellement le monde des médias à Maurice donne dans le dispersé et l’éparpillement !
Mais en tout cas, il y a de quoi avoir honte d’être journaliste de nos jours. Surtout quand on voit cette classe journalistique se taire quand une telle information a de quoi glacer le sang : Selon un nouveau rapport, plus de journalistes et de professionnels des médias ont été tués dans la bande de Gaza assiégée depuis octobre 2023, date à laquelle Israël a lancé sa guerre génocidaire en cours, que pendant les deux guerres mondiales et d’autres grandes guerres réunies.
Oui, Israël a tué plus de 150 journalistes, rien qu’à Gaza, et quand on sait que dans une salle de rédaction à Maurice il n’y a pas plus d’une vingtaine de journalistes, cette hécatombe ne peut signifier qu’une chose : Israël tue toute personne qui brandit une carte, une veste, une caméra ou un drone pour faire son travail au nom de la presse. Comment la classe journalistique, tant locale qu’étrangère, peut-elle encore se taire devant de tels crimes contre ceux qui défendent le droit à l’information ? Honte à nous !







Sedley ASSONNE.




















































Source : Sedley ASSONNE.
































France (FONDATION DES FEMMES) : POUR l'EGALITE et l'INCLUSION EN ENTREPRISE, signez la PETITION.

 




Pour l'égalité et l'inclusion en entreprise, signez la pétition.



Logo de la Fondation des Femmes







Nos valeurs, nous y tenons !


Il y a quelques jours, une lettre peu commune a été envoyée par l'ambassade des Etats Unis à plusieurs grandes entreprises françaises leur demandant de mettre fin immédiatement à leurs politiques d'inclusivité et de parité.

Nous aurions pu croire à un poisson d'avril mais il s'agit bien d'un document officiel !

Pourtant, l'égalité et l'inclusion en entreprise ne sont pas des options. Ce sont des principes fondamentaux qui sont inscrits dans la loi, qui garantissent à chacun et chacune d'avoir accès au travail et de s'y épanouir, quelle que soit son origine, son parcours, son identité. Concrètement, ce sont des actions demandées aux entreprises pour avancer en matière d'égalité, notamment entre les femmes et les hommes, et de lutte contre les discriminations.

C'est un motif de fierté que de travailler pour des entreprises en phase avec ces valeurs.

C'est pourquoi, la Fondation des Femmes a lancé une pétition pour défendre ces valeurs fondamentales et continuer à promouvoir des entreprises plus inclusives.

Cette initiative représente une réponse collective et urgente aux défis actuels,
mais pour qu'elle ait l'impact nécessaire, nous avons besoin de vous.

Depuis des années, des efforts ont été déployés, d'une part grâce à une législation plus contraignante, mais aussi grâce à des équipes beaucoup plus engagées : des formations, des objectifs concrets. Cette dynamique égalitaire commence enfin à porter ses fruits : les équipes dirigeantes deviennent plus diverses et moins masculines, la transparence progresse, les talents peuvent plus facilement s'épanouir, les violences et le harcèlement sont de moins en moins tolérés, et de plus en plus de salarié.es sont formés à ces enjeux, en particulier dans les ressources humaines des entreprises.

En tant que soutien de la Fondation des Femmes, votre signature est précieuse pour amplifier notre message. Rejoignez ce mouvement sociétal et invitez vos proches à signer cette pétition et à la partager avec leurs réseaux professionnels.

Chaque signature est un pas vers une société plus juste et égalitaire, et c'est grâce à l'engagement collectif que nous pourrons faire entendre nos voix et défendre ensemble l'égalité et l'inclusion.

JE SIGNE LA PÉTITION

Merci de rejoindre notre combat et ensemble d'affirmer nos valeurs.


L'équipe de la Fondation des Femmes.







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samedi 5 avril 2025

Un texte d'Edith BERTHUIT concernant L'ECRITURE.

 




Écriture, source inépuisable des secrets. Variations croisées
Allégorie de la simulation, masque éloquent de l’homme pernicieux
Et, tout à la fois, adresse précieuse de la séduction nue
Écrit celui qui affabule et ne se remet en cause que par convention
Réécrit celui qui feint, trahissant sa source. Mutilation
Aucun risque d’une issue fatale ; tout est posé qui veut être dit
Abus qui engage le lecteur : qui décide ?

Écriture, ombre trompeuse d’une supercherie fantomatique
En amorce, cette frivolité vicieuse et toujours coupable
Tache violente aussitôt démentie au bout des lèvres
Écrit celui qui rougit, tremble et s’évanouit
Réécrit celui qui de sa mémoire invente ta peau neuve
Objet oublié ne laissant d’empreintes que la page
Non pas témoins embarrassants, mais ressource de nouveaux aveux

Écriture, amorce de vies innombrables, vérités vigoureusement cachées
Drame de la contrition, de la colère, de la déception. Si peu de révélations
Surenchère extravagante des défis à soi, concours improvisés
Écrit celui qui surprend, crédible, dans sa valeur accordée au courage
Réécrit dans la volonté de nuire l’imposteur qui souille tout honneur
Parole buissonnière, improvisation sans conscience
Et c’est le hasard qui rebondit, échappant à la sanction

Écriture, protection et dissimulation, instrument d’un destin qui doit bifurquer
Choix maîtrisé de la perturbation aveugle aux embûches du chemin
Soumis au désir de ta visite, lumière de délivrance artificielle
Écrit celui qui fonde sa crainte sur l’engagement
Réécrit celui qui ne tend qu’à l’aventure de son corps
Aux confins de l’ingratitude et du rêve
Et cependant magnifique inventivité qui t’embarque dans l’inoubliable









Edith BERTHUIT.