Abandonne-toi
A la douceur
De l'herbe tendre
Ni voir la rouille des jours
Rougir comme une lèpre
Le visage des mourants
Arrache de tes mains
Et de tes dents la chair
Flétrie de ce monde si peu humain
Que tu voudrais malgré tout
Habiter mais qui se dérobe
A tes mots à tes blessures
Pour te laisser à jamais enfoui
Sous les ruines du langage
Et les futurs gravats de l'oubli
François TEYSSANDIER.
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