je te
parcours
chair de femme-déchirure
dans l'espoir d'admirer une comète
traversant l'univers à l'abri de tes paupières
qui se confient à l'appel de la nuit
chair de femme-déchirure
dans l'espoir d'admirer une comète
traversant l'univers à l'abri de tes paupières
qui se confient à l'appel de la nuit
je suis de ceux qui se nourrissent de tes plaisirs
à l'horizon ivre d'étoiles rousses
à chaque rayure de tes lunes spectaculaires
m'attachant à l'oiseau prisonnier des nuages
qui nous tissent de naïves caresses
pour un temps de baisers anonymes
à l'horizon ivre d'étoiles rousses
à chaque rayure de tes lunes spectaculaires
m'attachant à l'oiseau prisonnier des nuages
qui nous tissent de naïves caresses
pour un temps de baisers anonymes
je te parcours
jusqu'à la rage incurable
avec des doigts masochistes
ô femme-patrie
larmes retenues
dans le curriculum des migrations
jusqu'à la rage incurable
avec des doigts masochistes
ô femme-patrie
larmes retenues
dans le curriculum des migrations
l'inéquation se joue
dans ton regard fébrile
dedans tout l'idéal d'une génération fractale
qui courtise le hasard
dans des nuages avalanchés
dans ton regard fébrile
dedans tout l'idéal d'une génération fractale
qui courtise le hasard
dans des nuages avalanchés
au loin
le sphinx inconnu
en scène seule
nous marque au fer chaud de la triste humanité
proie des intimes désirs de la lune et du soleil
venant blanchir la tombe vidée de nous-mêmes
le sphinx inconnu
en scène seule
nous marque au fer chaud de la triste humanité
proie des intimes désirs de la lune et du soleil
venant blanchir la tombe vidée de nous-mêmes
je te parcours depuis l'enfance
jusqu'aux marchés de ta chair mobile
à travers des souvenirs en noir et blanc
jusqu'aux marchés de ta chair mobile
à travers des souvenirs en noir et blanc
Claude
Sterlin ROZEMA
Avril 2016
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