dimanche 3 avril 2016

Un magnifique poème de José LE MOIGNE (Martinique/France).

A trop vouloir gîter
dans la mue du serpent
la vie s'efface dans le sable
Dans les herbes à mangoustes
la peur change de camp
et la nuit prend racine
dans la béance de nos cris








José LE MOIGNE
01/04/2014


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