Etoile enfoirée dans la foire poétique des
ombres et des astres déchus dans la galère de mes routes/doutes j’écartèle les
hécatombes des nuits contredites et contrefaites par toutes les lèvres et les
mains impossibles des couleurs parcelle incandescente jaillissant du choc de
mon corps avec le double paysage de mes rires clivés défaite congénitale de mes
yeux submersibles par l’automatisme des écarts je me glisse à travers
l’étincelle qui s’échappe du brasier frénétique de tes doigts de mèche avec mes
préhistoriques blessures sur le ventre ou sur la tête par tous les mouvements
de la poussière et de la terre je traverse les sept quartiers de la lune à la
recherche de l’inhabitable demeure des aurores tant de frontières surnaturelles
entre les points les droites les courbes et les surfaces multidimensionnelles
qui séparent ton chant et ma peine
O ! par-delà l’au-delà je fouine dans mon
empreinte digitale pour retracer ton âme mais toutes les lignes que je dessine
n’ont aucun sens dans la géométrie profanée des distances nudité ténébreuse et
sans vergogne l’absence qui s’émerge malgré la constance et la consistance du
feu.
Collinx MONDÉSIR
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