Des gouttes de pluie sont figées en
givre,
Un reflet dans les vitres, je prends
l’hiver.
Un vent fou d’extrême se lève.
Je jette mes mots sur le papier,
Celui qui laisse à l’écriture le
soin de jouer à l’interlocuteur.
Il faut me replonger dans le vrai
fleuve de la vie.
Il ne faut pas que les mots restent
lettres,
que les lettres restent phrases.
Michel PRADES.
In LIBELLE, Mensuel de poésie, Mars 2016, N° 276
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