Dans le leurre des temps
Le ciel recommence
Chaque matin
Le conte de la lumière
Des mots
Du feu jamais éteint
De la mort
Et des songes
Le ciel recommence
Chaque matin
Le conte de la lumière
Des mots
Du feu jamais éteint
De la mort
Et des songes
Je suis paré
Comme pour l'amour
De l'insoutenable silence du monde
Et j'ai l'âme austère
De ceux qui s'embarquent
La bouche serrée
Pour les nappes ténébreuses
Du désir et de la mémoire
Comme pour l'amour
De l'insoutenable silence du monde
Et j'ai l'âme austère
De ceux qui s'embarquent
La bouche serrée
Pour les nappes ténébreuses
Du désir et de la mémoire
Mais il me semble
Ce matin
Que j'ai vaincu
Le sommeil
L'oubli
La perte
Et que je consens
À la fin du récit et des illusions
Ce matin
Que j'ai vaincu
Le sommeil
L'oubli
La perte
Et que je consens
À la fin du récit et des illusions
Je ne pleure plus
Je ne crie plus
Je ne te cherche plus
Je ne t'entends plus
Je ne te vois plus
Je ne te désire plus
Je ne vacille plus
Je ne meurs plus
Je ne crie plus
Je ne te cherche plus
Je ne t'entends plus
Je ne te vois plus
Je ne te désire plus
Je ne vacille plus
Je ne meurs plus
Nous n'habitons plus les mêmes
rives
La même nuit
Et on ne couche plus
Dans la même lumière
Ton absence
N'est plus
Le souffle ajourné
Et la mort à venir
La même nuit
Et on ne couche plus
Dans la même lumière
Ton absence
N'est plus
Le souffle ajourné
Et la mort à venir
Elle est délivrance
Car je ne t'aime plus.
Car je ne t'aime plus.
Gillian GENEVIÈVE .
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