samedi 24 novembre 2018

DESÊTRE, un poème du Belge CEEJAY.






Laisser le souffle éveiller les sens
dans la lucidité de l’âpreté du monde
avec sous les ongles de la terre ocre rouge
et dans le nez les parfums inouïs de vérité
le cœur battant à se rompre
dans l’effort dû à la nature.
Vivre ici je ne sais
mais y mourir me semble juste
presque sacré
cela donnerait une raison à la vie
abolirait les questions existentielles 
par sa réelle simplicité.
Sur la terre sauvage se tient la spiritualité
celle qui élève à hauteur de ses sommets
nous inclut dans tout ses processus.
Je veux employer les mots à désêtre 
rester serein et accueillir mon destin
en accord avec le tout.
Devenir
accepter d’être le foyer
en attente de s’éteindre.








CEEJAY.





©







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