mardi 20 novembre 2018

Edith BERTHUIT (France) nous parle des FEMMES.



Femme anéantie. Femme aimée. Femme esclave.

Femme éternelle.

Escale défoncée, tendresse de la main tendue, existence de révolte ou corps de rêve : des femmes.

Répétition obsessionnelle des histoires. Torses fluides, chimères immobiles, muscles inlassables.

Esprits inextinguibles, subjugués d’émotions. Visages obsédants, nos mères.
 

Rêves charnels, présence sabotée, mémoire capturée, nos femmes.

Oasis de mystère. Guerrières éclatantes. Chaudes marchandises.

Captives qui sans cesse se libèrent des fers. Bloquées dans une fermentation aliénante. Rebelles dévastées.
Foi profonde, foudres sauvages. Patientes dans l’épouvante. Pleines lunes impassibles. 

Femmes blessées. Femmes bombardées. Femmes égorgées.

Femmes tranchées. Vies de femme.

Qui ne disent mot, le cœur en fureur. Qui hurlent, hagardes, au clitoris coupé. Qui saignent aux mains tenues. 

Femmes empoisonneuses. Femmes incendiaires. 


Femmes vendues. Femmes-cauchemars.





















Edith BERTHUIT.






Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire