samedi 26 décembre 2020

GREGPHILE, poète de Haïti, nous parle de TRADUIRE.

 

 

 



 

 

 

 

 

Je voudrais m'empresser par les temps qui chevauchent les nuages de cette fulgurante allure d'empressement

de dire d'un faux silence comme si tout allait s'écrouler au dernier virage périlleux d'un clin d'œil de l’oiselet hybride emporté par le courant de la dernière heure du dernier automne

ce poème séché

écrit à l'encre jaune

sur du papier mâché

telle une feuille détachée d'une branche mourante de la littérature élitiste

tohu bohu de mots ivres, peu vifs et avides, tirés au hasard de l’intérieur de  la boîte à "m'en foutre pas mal" du qu'en dira-t-on ?

Traduire le langage des vagues de la mer

les particules de la brume

et  aussi celles des rayons lumineux du jour...

 

 

 

 

 

 

 

GREGPHILE






















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