jeudi 27 août 2015

Deux courts poèmes de Patricia LARANCO.

1.
La vérité
fait toujours mal –
Voilà pourquoi
nous l’évitons ;
elle agresse
nos pauvres yeux
tel un soleil blanc
du désert
dardant
regard, bec de vautour
sur les carcasses d’illusions.









2.
Ton dernier visage,
tu veux le regarder ?
Il est déjà tapi, là, derrière ta peau ;
il épie
les métamorphoses de ta chair
de ses orbites caverneux, obscurs,
profonds.







Patricia Laranco

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