J’aime
les ombres et les reflets ;
ils
remodèlent le réel
leur
fugacité me ravit ;
l’inépaisseur
enchanteresse
de
leurs gracieux dédoublements,
je
crois, m’étonnera toujours.
Et si, comme eux
nous étions – passagers, éclairs que nous
sommes
avec
nos courtes vies bâclées
mais
compliquées, qui n’ont qu’un temps
infime
au regard du cosmos
des
fragments déformés, partiels
d’autre
chose
qui
est trop loin
tel
que Platon
le
pressentait ?
Photographie et texte : Patricia Laranco.
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