Qui sait entendre,
perçoit ce qui se cache derrière le silence des maux. Trop lointaine est la
route qui me conduit jusqu’à vous pour revenir sur mes pas. Au gré des vents,
je vais, vers cette obscurité qui m’aveugle. Je n’ai jamais su aimer avec
passion. A force d’éviter les chemins périlleux, les parois escarpées, je n’ai
pu atteindre l’ivresse des belvédères, ni libérer mes ailes. Je fus assez
stupide et bien trop sot à passer ma vie à imiter les tous puissants.
Alors, à quoi bon tous ces cris et ces paroles creuses.
Traverse le pont, fend le paysage et tend l’oreille.
Traverse le pont, fend le paysage et tend l’oreille.
Ecoute !
Cet écho qui couvre tes mots
Les nuits d’orage et de profonde solitude.
Cet écho qui couvre tes mots
Les nuits d’orage et de profonde solitude.
Richard TAILLEFER.
Texte inédit extrait du manuscrit Va où le vent t'emporte
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire